La Nouvelle Société Civile Congolaise NSCC dans le territoire de Mambasa, en province de l’Ituri dénonce et alerte les autorités provinciales que nationales sur les menaces et arrestations arbitraires auxquelles font face actuellement les Défenseurs des Droits Humains œuvrant dans cette partie de l’est de la République Démocratique du Congo.
Selon cette structure citoyenne, c’est depuis l’assassinat du journaliste Joël Mumbere Musavuli en date du 13 au 14 août dernier que des défenseurs des droits humains dans cette entité font l’objet des menaces par des personnes inconnues ainsi que des arrestations arbitraires par certains éléments des Forces Armés de la RDC.
John Vuleveryo président de la nouvelle société civile congolaise de mambasa, indique que dans moins d’un mois, au-moins 3 défenseurs de droits humains ont été arrêtés par un commandant des forces armées de la République Démocratique du Congo FARDC basé à Biakato.
” Sans motif valable l’acteur de la société civile monsieur apoli Vyakuno est détenu au Camp militaires de la 21022 bataillon basé à Biakato sous commandement d’un officier Colonel connu sous le nom de John Bebwa il y a plus de deux semaines. L’activiste des droits humains de l’ ONGDH/ CRDH antenne de Lwemba, Monsieur Muhindo Peresi Mamboro se vu aussi être arrêté en date du 27 Août 2021 à Lwemba et amené manomilitari dans le même cachot se trouvant au camp des FARDC à Biakato au motifs qu’on aurais trouvé dans son téléphone des messages wathsapp qui disent qu’il faut un relèvement de ce bataillon. Maintenant un montant de 500$ est exigé pour leurs libérations” , souligne le président territorial de la NSCC/Mambasa.
Notre source renseigne que dans la soirée du 15 au 16 août de l’année en cours, le Coordonateur Territorial de la CRDH/Mambasa s’est vu aussi arrêté par les éléments de FARDC sous le commandement du même officier, mais suite aux alertes des différentes personnes ce défenseur des droits humains a été relaxé tardivement la nuit aux environs de 21heures.
“Les personnes arrêtées et relâchées quelques heures après, traversent actuellement une situation difficile, car des personnes non autrement identifiées commencent à leurs proférer des menaces de mort au point qu’ils ne savent plus comment vivre dans la région” ajoute Maître John Vuleveryo.
Vu la persistance de ces cas précités, la Nouvelle Société Civile Congolaise de Mambasa exige la libération des défenseurs des droits humains et acteurs de la société civile cités, détenus illégalement au cachot des FARDC basé a Biakato et demande aux autorités politico-administratives que judiciaires de pencher leurs regards aux souffrances que traversent les Défenseurs des Droits Humains en territoire de Mambasa, et cela en leurs garantissant une sécurité digne de son nom, afin de les épargner contre les menaces dont ils sont victimes actuellement.
Claude Musengero