Bertin Zagabe, administrateur de Mwenga a accepté de se confier à certains médias de Bukavu et s’est exprimé par rapport aux nouvelles sur son arrestation par les services de sécurité.
Le numéro 1 de Mwenga a catégoriquement rejeté cette thèse de son arrestation pourtant confirmée par un élu de Mwenga, par le ministre provincial de l’intérieur du Sud-Kivu et plusieurs sources sécuritaires.
Celui-ci a aussi farouchement rejeté les accusations de collaboration avec les forces négatives dans la plaine de la Ruzizi et dans le territoire de Mwenga.
Des preuves, il en demande à ses détracteurs et estime par contre qu’il est victime des machinations politiques. Bertin Zagabe (BZ) se confie à Laprunellerdc.info. (Lprdc).Interview
Lprdc: Est-ce que vous avez été arrêté ?
BZ : Je n’ai jamais été arrêté
Lprdc : Vous avez été interpellé ?
BZ : Non j’ai été invité pour donner certains éclaircissements par rapport à la situation sécuritaire de mon entité de Mwenga.
Lprdc: Vous n’avez pas passé un séjour au camp militaire Saïo ?
BZ : Jamais, et si quelqu’un a des preuves, qu’il me les présente. Présentement vous me trouver où ? Je suis à l’hôtel. Même si le message est entrain de circuler que je suis arrêté, je ne suis pas en état d’arrestation. Je suis à l’hôtel depuis que j’ai quitté Mwenga. Je suis-là, je n’ai jamais quitté et vous voyez même derrière moi, il y a mon escorte, je ne sais pas comment on pouvait me laisser mon escorte si j’étais arrêté.
Lprdc : Vous n’êtes pas libre depuis dimanche ?
BZ : Je suis libre, le dimanche j’étais d’ailleurs à Murhesa pour jouer parce que je suis venu depuis Mwenga avec mon équipe des vétérans amis Kaga, où j’ai joué dans le stade parce que moi-même je suis joueur. Donc je fais tout ce que je veux et d’ailleurs je suis en train de clôturer mon séjour à Bukavu parce que j’ai un atelier auquel je dois participer à Uvira d’ici le 19 .
Lprdc : On dit qu’il y a eu des manifestations par exemple dans la plaine de la Ruzizi ou on vous accusez d’appartenir à un cercle des gens qui insécurisent la population de ce côté-là, que vous soutenez les coupeurs des routes et autres bandits. Est-ce que vous avez des réponses par rapport à ça?
BZ : Je ne sais pas, c’est du nouveau pour moi. Ça c’est une nouvelle. S’il y a eu des manifestations vous devez les avoirs dans vos images. Ceux qui ont dit qu’il y a eu une manifestation qui a été faite, présentent des images parce qu’il ne peut pas y avoir une manifestation dans la chambre donc ça doit se faire publiquement ? C’est ça la manifestation. Donc s’il y a quelqu’un qui a ces images d’une manifestation, qu’il les présente et qu’il le fasse passer par les réseaux sociaux comme c’est là qu’il est entrain de circuler contre ma personnalité.
“je suis un loyaliste et je suis un patriote”
Lprdc : Donc vous n’êtes pas impliqué dans l’insécurité à Mwenga et ailleurs..
BZ : Je ne l’ai pas fait et je ne le ferai jamais, moi je suis un loyaliste et je suis un patriote qui travaille depuis longtemps. Qui a ramené la sécurité à Kamanyola ? C’est moi. Depuis 2012 je suis là. J’ai rencontré Kamanyola il n’y avait rien. Kamanyola est transformé aujourd’hui et c’est moi. Je suis le grand mobilisateur de Kamanyola. J’ai fait tracer beaucoup d’avenues, je sais qu’avec tous ce que j’ai fait à Kamanyola ça m’avait créé beaucoup des conflits en politique. Je sais qu’il y a beaucoup qui ne veulent pas de ça. Que ça doit encore me faire beaucoup de public ; et donc comprenez qu’il y a beaucoup de congolais de mauvaise foi. Il faut évaluer l’homme à partir de ce qu’il a fait et comment l’entité évolue depuis qu’il est là.
Lprdc : Parlons par exemple de Mwenga ou un élu du peuple comme Charly Wenga ne vous soutient plus clairement, comment vous allez travailler dans cet environnement la-bas ?
BZ : Je ne sais pas, vous savez que la famille Longangi a un conflit de pouvoir et moi je ne suis pas là à être manipuler pour céder à certaines manipulations. Et donc s’ils ont des problèmes de famille, moi je dois parler en tant qu’administrateur du territoire, je dois toujours parler pour celui qui a le droit de jouir de ce pouvoir coutumier. Je ne sais pas dire, je sais bien sûr qu’il est mon camarade si vous me posez de telles questions je voudrais aussi vous éclaircir, il y a ce conflit de pouvoir dans cette famille, et moi je ne suis pas là à être manipulé ou à céder à certaines caprices politiques. Ça peut faire certaines des raisons.
Lprdc : Ce que vous essayez de dire est que vous avez pris parti dans un dossier du conflit de la famille du député et là il vous en veut ?
Moi je ne veux pas parler de ça car c’est un problème particulier et puis c’est notre Honorable ; Je lui dois tous le respect je ne dois jamais médiatiser l’honorable Yaya, j’ai beaucoup de respect envers lui.
“…allez même au service de renseignement provincial, il me connait moi..”
Lprdc : Vous aurez été cité comme parrain par quelques bandits arrêtés à Mwenga ?
BZ : Je pense que s’il y a quelqu’un qui a des preuves matérielles qu’ils les présentent. S’il y a quelqu’un qui a des éléments, il y a la justice qui est là. Et donc ce sont des manipulations politiciennes parce que moi depuis 2012 quand j’ai rencontré Kamanyola, il y avait beaucoup d’insécurité j’ai fait arrêter beaucoup des voleurs à mains armées et si vous voulez des témoignages, il y a des services spécialisés ,allez voir le secteur d’opération Nord Sud communément appelé Sokola 2, il vous dira qui est moi, allez même au service de renseignement provincial, il me connait moi. Qu’est-ce que je fais, parce que quand moi je fais le travail, je ne vois pas la figure, je ne vois pas la masse parce que moi je fais respecter mon pays et ses lois. Et donc si tu es coupable je te transfère sans crainte. C’est pourquoi certains politiques quand ils me voient, ils voient comment je suis en train de me faire mobiliser avec la population (parce que parfois je suis avec les jeunes), certains politiques trouvent qu’ils sont coincés. Et ils se demandent comment l’administrateur du territoire pourra occuper la première place comme leader de l’entité ; et pourtant moi je ne suis pas politique, moi je suis un fonctionnaire de l’État, je suis là pour être à côté de la population.
Quand vous êtes administrateur et que vous vous éloignez de la population, il y a beaucoup des choses qui vous échappent !