Nous sommes dans une période où le pays est envahi mais aussi les élections sont en route. Nous devons combiner les tous, de faire notre travail de manière professionnelle.
Mais le professionnalisme rime avec le patriotisme en voulant être un vrai professionnel de média, on a l’obligation d’etre en premier lieu, un patriote
Cette précision est de Darius Kitoka, président sectionnaire de l’Union nationale de la Presse du Congo, section du Sud-Kivu, à l’occasion du 30ème anniversaire de la journée mondiale de la liberté de la presse.
Il l’a fait savoir, c’était ce mercredi 3 mai 2023, jour marquant l’anniversaire de la journée internationale de la presse, lors d’une conférence, tenue en la salle la Manne, dans la commune d’Ibanda, ville de Bukavu, au Sud-Kivu
Devant ses collègues journalistes et autres invités, Darius Kitoka, a demandé aux chevaliers de la plume et du micro, de ne jamais laissé leur pays envahi par l’ennemi
« Si vous voulez être professionnel, il faut être aussi patriote. Un patriote, c’est quelqu’un qui défend sa patrie contre toute menace étrangère et aujourd’hui, le 3 mai, la journée mondiale de la liberté de la presse, c’est l’occasion de demander aux pays qui agressent la RDC, que ça ne sert à rien. Nous sommes dans un siecle civilisé, le problème, on le règle à l’amiable et on n’utilise pas la force », a-t-il fait savoir Darius Kitoka
Et d’ajouter
« Les pays qui agressent le Congo, notamment le Rwanda et dans une large mesure l’Ouganda, doivent comprendre que, nous entant que journalistes, notre travail est de rester patriote et de défendre notre pays et de faire en sorte que nous puissions faire barrière avec nos micros et nos caméras à toute agression étrangère », poursuit-il
Il est à noter que cette journée s’est commémorée sous le thème : « Façonner un avenir de droits. La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme ».
Claude Musengero