Dans un entretien avec un reporter de KivuAvenir.com, le président de cette structure citoyenne, Emmanuel Bengehya, renseigne qu’ils ont organisé cette manifestation pour dénoncer que l’insécurité devenue récurrente dans le territoire de Kabare et le délabrement très avancé de la route nationale numéro 2 dans ce territoire.
« Nous avons aussi fustigé la façon de gérer la province du Sud-Kivu, car le ministère de l’intérieur ne nous aide à rien du tout. Le territoire de Kabare a perdu plus de dix âmes dans moins de 30 jours seulement dans le groupement de Bushwira et d’Irhambi-Katana et C’est révoltant ! Raison pour laquelle nous avons demandé à tous les acteurs sociaux, politiques et administratifs soucieux de la paix dans le territoire de Kabare en particulier et dans la province du Sud-Kivu de s’impliquer », a-t-il déclaré.
Le Président de la société civile condamne avec force l’inaction du gouvernement provincial face à la dégradation très avancée de la route Bukavu-Kavumu sur partie Kazingo-Murhundu.
«…Si nous avons envisagé tenir un sit-in aujourd’hui, c’est parce que nous avons aussi découragé l’arrêt de travaux de la route nationale numéro 2 parce que le projet FONER et le programme de 100 jours du Président de la République sont institués afin que cette route d’intérêt national soit complètement réhabilitée », ajoute Emmanuel Bengehya.
La société civile déplore l’état délabré d’autres routes de dessertes agricoles qui ne semblent pas être la priorité des gouvernants. L’on note le tronçon Miti qui mène vers le Parc national de Kahuzi-Biega, fort accidentée.
Toutes nos tentatives pour obtenir un entretien avec l’autorité provinciale n’ont pas abouti.
Jérémie Baraka