Le gouverneur du Sud-Kivu a présenté un état des lieux de la situation humanitaire en Province, ses conséquences sur la population et des voies de sortie, ce mercredi 17 octobre, au gouvernement central et ses partenaires en vue de chercher et de trouver des solutions appropriées. C’est au cours d’un forum national sur la persistance accrue des besoins humanitaires dans 5 provinces de l’est et l’une du centre de la République Démocratique du Congo.
A en croire la cellule de communication du gouvernorat de la province, Me Claude Nyamugabo a axé son speech sur les défis sécuritaires et sociaux évoquant plusieurs points dont :
- Les Maladies affectant certaines plantes produisant des aliments de base ;
- Les Constructions anarchiques provoquant des glissements de terrain et des accidents de la circulation ;
- Des incendies aux origines accidentelles ou de fois inconnues ;
- La présence de réfugiés (donc des étrangers) ;
- Des congolais réfugiés en Tanzanie, au Rwanda, au Burundi ou en Uganda ;
- Les déplacés internes ;
- Des inondations, dont les dernières en date sont celles d’Uvira ayant provoqué des conséquences multiples: la coupure de la route nationale numéro 5 suite à l’effondrement du Pont Kawizi.
Face à ces défis, poursuit la Cellule, le Sud-Kivu « s’efforce de maintenir les meilleures relations avec les entités étrangères voisines au travers d’un dialogue permanent, notamment dans cadre du DDRRR. La Province est fortement engagée dans les activités du STAREC tout en venant en appui à des opérations en cours de traque contre les groupes armés tant nationaux qu’étrangers ; elle suit de près les recommandations du Forum interprovincial entre Nord et Sud Kivu sur la persistance des groupes armés dans les deux provinces ; elle fait respecter les normes de navigation aérienne, lacustre, terrienne pour réduire les risques d’accidents mais aussi les services attitrés au domaine foncier sensibilisent sur les conséquences des constructions anarchiques ».
Le Sud-Kivu, pour pouvoir répondre efficacement à cette situation « compte beaucoup sur les engagements technique et financier de la part du Gouvernement central ainsi que des partenaires nationaux et internationaux dont les interventions sont de fois tardives, laissant ainsi longtemps les victimes sans assistance ». Mais aussi, « que soit financé son Plan Quinquennal de Développement en élaboration ».
Notons qu’à l’issue de ces assises, organisées durant 3 jours à l’Hôtel Pullman et présidées par le Chef de l’Etat, des recommandations seront formulées à l’endroit du gouvernement central pour leur mise en œuvre.
La Rédaction