À l’issue de sa visite, Bernard Takahishe a affirmé que l’état de santé du Directeur de cabinet de chef de l’État est inquiétante et qu’il faut des soins de santé appropriés.
“Nous venons de voir Monsieur Kamerhe, mais il est dans une situation pas très très confortable. Il est sérieusement malade et ça nécessite qu’il puisse avoir des soins appropriés pour que sa situation puisse s’améliorer. Sinon ça risque d’être une catastrophe”, a dit le ministre a.i de la Justice.
Dans la foulée, Bernard Takahishe précise qu’il sera envisagé notamment envisager la possibilité d’évacuer le président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC).
“Nous allons devoir étudier (…) Pour voir dans la mesure du possible qu’est-ce que nous pouvons opérer comme choix par rapport à une officine qui peut le prendre suffisamment en charge et s’il y aura peut être nécessité de l’évacuer”, conclut ce membre du gouvernement Ilunga.
Selon un des proches de Vital Kamerhe qui s’est confié à 7SUR7.CD lundi dernier, le directeur de cabinet du chef de l’État ne va pas bien depuis samedi dernier.
À l’en croire, l’ancien président de l’Assemblée nationale a un problème de tension et de respiration. En conséquence, a-t-il expliqué, il a été placé sous une assistance respiratoire.
“Vital Kamerhe ne se porte pas bien depuis samedi. Problème de tension et respiration. Il a été déplacé pour être installé dans une salle appropriée pour une assistance respiratoire”, avait dit ce proche de Vital Kamerhe sous l’anonymat.
C’est au mois d’août dernier que le directeur de cabinet du président Tshisekedi a été transféré de la prison centrale de Makala (Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa) vers une structure sanitaire pour des soins appropriés.
Depuis lors, la santé de Vital Kamerhe continue de se dégrader. Ses proches insistent sur la nécessité de la transférer vers l’étranger pour lui permettre d’avoir des soins médicaux appropriés.
Pour rappel,Vital Kamerhe a été condamné en première instance à 20 ans des travaux forcés pour détournement de deniers publics dans le cadre du programme d’urgence de 100 jours du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi. Albar Murhega