La semaine écoulée a été riche en événement au nord Kivu, l’un des notables du Nord Kivu et homme politique congolais, Christian SHUKURU a partagé son avis sur différentes questions. Pour lui le passage de Félix Tshisekedi dans le Nord Kivu a été à point nommé, sa présence en tant que garant du bon fonctionnement de la république et son message qui cadrait avec le coin était important. Il pense qu’on ne va plus se contenter seulement des simples paroles du chef de l’Etat, il faudra que ses paroles soient traduites tout de suite en acte pour que la paix et le développement deviennent effectifs dans la province du Nord Kivu.
Le Nord Kivu n’est pas une province sacrifiée, il a droit à la protection comme toutes les autres provinces de l a RDC. Selon Christian SHUKURU, des promesses ont été donné mais sans résultat, il pense que maintenant il faudra faire suivre les déclarations des actes, il faut que le chef de l’Etat s’assume pour que la paix soit vite rétablie.
Parlant de la revendication de l’Etat Islamiques des massacres de BENI, Christian SHUKURU pense que oui non a besoin de l’aide de la communauté internationale mais il faudra d’abord que les congolais règlent ce problème à l’interne car même cet Etat Islamique a un soutien des fils et filles de la RDC qui sont en mal de positionnement. Pour lui il faut d’abord que le congolais soit patriotique avant que les autres viennent pour nous appuyer.
Sur l’épineuse question de violences à l’endroit des installations et du personnel de la riposte de l’épidémie d’Ebola, Christian SHUKURU se dit déçu, il dit se poser la question de savoir si la ville de BUTEMBO a vraiment des leaders. Il ne comprend pas comment devant cette tragédie on pense encore qu’Ebola est une fabrication, il trouve décevant et malheureux le comportement des pseudo leaders qui continuent à monter la population contre la riposte. Christian SHUKURU appel les leaders qui ont le souci de la population de se mobiliser pour appeler la population à abandonner avec ses genres d’attaques qui ont d’ailleurs coûté la vie à un médecin la semaine dernière
A.Mosange