24 janvier 2019, 24 janvier 2020, une année déjà depuis la passation pacifique de pouvoir entre le Président Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila. Cette première année de l’alternance a été célébrée sur fond de tensions entre le CACH et le FCC. Le mariage entre ces deux familles politiques au pouvoir n’a pas rencontré l’assentiment de certains Congolais qui voient, jusquà présent, la main de Joseph Kabila sur les affaires.
Sur le plan social, par exemple, des réclamations ne cessent dêtre adressées au Chef de l’État pour matérialiser ses promesses du « peuple dabord » plongé dans une pauvreté depuis plusieurs décennies. La famille politique du Président, le Cap pour le changement (CACH), estime qu’il n’y a pas un seul pays au monde qui ne connaisse des difficultés à son niveau.
« Je ne sais pas dans quel pays où c’est simple. Même en France où il n’y a pas eu de problèmes ce n’est pas simple, il y a des manifestations chaque jour. (…) Mais ce que nous devons saluer ici […] nous sommes en train de déployer nos forces de défense pour sécuriser l’Est du pays », a rétorqué Vital Kamerhe, cofondateur du CACH et directeur de cabinet de Félix Tshisekedi répondant à la question de la radio France internationale.
A côté de la lutte contre l’activisme des groupes armés dans l’Est du pays, Kamerhe rappelle qu’il y a eu déjà des réalisations et dautres sont en cours dans chaque province de la RDC. Il évoque la construction des routes, des écoles, des hôpitaux dans le programme de 100 jours premiers jours du Président de la République.
Gisèle Kabika.