” Nous sommes peu nombreux au parlement, mais si nous avons le soutien d’un peuple mobilisé autour de cette question de la gratuite de l’enseignement. Il ne faut pas que les parents laissent cette mobilisation aux seuls enseignants, tous mobilisons-nous pour la même cause”
C’est en ces termes que le député Jean Baptiste Kasekwa en vacances parlementaire à Goma a clôturé sa conférence ce vendredi 14 septembre 2019. L’activité avait pour thème : réflexion autour des enjeux de l’heure, quelles perspectives ?
Cette conférence a tourné autour de trois points, notamment, adresser ses remerciements à toute la population de Goma qui est sa base électorale, rendre compte au peuple de ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale autour de trois faits majeurs ; le premier fait c’est le processus de la tricherie à l’élaboration du règlement d’ordre intérieur a trois niveaux :
“La majorité des députés a refusé au parlement son rôle de contrôle en rejetant deux amendements majeurs : le premier amendement que la commission chargée du règlement d’ordre intérieur avait proposé, c’est l’article qui interdisait la pratique scandaleuse de retrait de signature sur la motion de défiance.
Le deuxième amendement la pratique de la motion incidentielle, tendant à bloquer la motion de contrôle, la pratique lors de la législature de 2006_2011 et de 2011_2018, c’était quoi ,on pouvait identifier qu’un ministre a détourné cinquante millions de dollars, conformément à la constitution, cinquante députés signent une motion pour que le ministre soit interpellé et sanctionné et ce ministre devrait donner de l’argent c’est à dire corrompre les députés et on était surpris qu’un homme majeur, député de son état devrait dire , moi j’avais signé dans un état d’inconscience et il retire sa signature et reste avec quarante-neuf députés et par conséquent la motion n’est plus recevable, le député soupçonné de détournement est sauvé”
Quant à l’insécurité qui gangrène la province du nord kivu, Jean Baptiste Kasekwa a promis rencontrer le ministre de l’intérieur, le commissaire général de la police pour qu’ils obtiennent des mesures pouvant permettre que le phénomène de tuerie cesse dans la ville de Goma et il en est de même pour le territoire de Béni
Juvenal Murhula