La question de l’occupation de la cité frontalière de Bunagana, à Rutshuru, un des territoires du Nord-Kivu, s’est invitée au cours du briefing presse tenu le lundi 22 août dernier dans la capitale congolaise “Kinshasa” par le ministre de la Communication et son collègue de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST).
Dans speech, Patrick Muyaya a rappelé que des mécanismes régionaux ont été activés pour traiter ce dossier, où l’on a appelé à un cessez-le-feu immédiat.
Cependant, le porte-parole du gouvernement a rassuré que si la situation ne trouve pas de solution au niveau des mécanismes régionaux, le Plan B existe côté congolais.
“Je ne vais pas rentrer dans le secret de ce qui se passe au niveau de l’armée mais il y a des mécanismes régionaux qui se mettent en place tel que convenu, que ça soit à Luanda (Angola), que ça soit à Nairobi (Kenya). On espère que ces mécanismes vont donner des résultats bientôt. Mais l’alternative, le Plan B existe toujours. Et nous savons que ce que cela va représenter à la population qui sera de nouveau exposée à toutes ces violences mais comptez sur le gouvernement pour que cette situation trouve sa solution”, a déclaré le ministre Muyaya.
La cité de Bunagana située à la frontière entre la République démocratique du Congo et l’Ouganda est occupée, depuis juin de l’année en cours, par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, selon le gouvernement congolais.
Arielle Bwinja