C’est ici le lieu pour moi de leurs rendre hommage car les circonstances qui ont fait qu’on se sépare aujourd’hui peuvent faire en sorte qu’on se croise encore sur nos parcours politiques sous un autre format.
C’est l’essentiel du message du jeune leader, Chançard Sauti Ya Wengi, après le dépôt de sa démission au sein du parti politique Union pour la Nation Congolaise, UNC.
Dans une lettre adressée au président national de l’UNC et dont copie réservé à votre média, Chançard Sauti Ya Wengi ne justifie pas la raison ou les causes de sa démission au sein du parti cher à Vital Kamerhe.
En effet, durant plusieurs années au sein de l’UNC, sans ménager ma vie personnelle, mes moyens, mes forces avec le soutien de l’ensemble des compatriotes qui ont crus en moi au Sud-Kivu et partout ailleurs, j’ai exercé avec abnégation, engagement et conviction politique les fonctions respectivement de l’Inter fédéral des jeunes du Sud-Kivu et…., peut-on lire dans cette lettre.
Ajoute cette correspondance, le démissionnaire pense ou croit n’avoir pas démérité et estime avoir apporté sa pierre à l’édifice l’avancement de son ancien parti politique.
« Je crois fermement n’avoir pas démérité et estime avoir apporté ma modeste contribution au combat du parti, dont le dernier l’a conduit à exercer le pouvoir au sein des gouvernements tant national que provincial en 2018», rapporte Chançard.
Il poursuit ;
« C’est pour moi une fierté d’avoir été compté parmi les membres de cette famille, grâce à laquelle, j’ai appris que la conviction, une qualité qui anime plus d’un au sein du parti, peut déplacer les montagnes», fait-il savoir.
Celle-ci dit rester reconnaissant du soutient et de l’accompagnement de tous les membres de l’UNC.
Il faut rappeler qu’au sein de l’UNC, jusqu’à sa démission, Chançard Sauti Ya Wengi occupait le poste de rapporteur national de la coordination de mobilisation et propagande du Grand Kivu.
Jeremie Baraka