Le député national Édouard Mwangachuchu s’explique devant la Haute cour militaire de Kinshasa sur le fait, qualifié de « trahison » dont il est accusé après perquisition des services de renseignement dans sa résidence de la Gombe, une des communes de la capitale de la République démocratique du Congo.
Jugé dans une procédure de flagrance, il lui est reproché la détention illégale des effets militaires et autres tels que : une boîte rouge avec quarante deux (42) munitions de neuf (9) millimètres, une gaine de revolvers, deux (2) matraques électriques aux côtés des ordinateurs portables.
À ces effets s’ajoutent des caméras, des téléphones et des bandes d’enregistrement et cassette, des dictaphones, un coffre-fort et d’autres documents, présentés par l’auditeur général et ministère public près de la Haute cour militaire, qui a amené le concerné devant la barre.
Tous ces éléments, retrouvés chez l’élu de la province du Nord-Kivu, sont constitutifs des infractions de trahison, atteinte à la sûreté de l’État, détention illégale d’armes et munitions de guerre, association des malfaiteurs et participation à un mouvement insurrectionnel et incitation des militaires de commettre des actes contraire au devoir ou à la discipline.
Rappelons ici que le député national Édouard Mwangachuchu a été perquisitionné suite aux informations reçues de service de renseignement du Nord-Kivu.
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