Le procès sur le probable détournement des fonds alloués à l’EPST va s’ouvrir le vendredi 5 mars 2021 au Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa (ex-prison de Makala).
Une information issue du service de communication de l’Inspection Générale des Finances (IGF).
Selon cette instance, le procès est prévu à 9h00, heure de Kinshasa soit 10h00, heure de Bukavu, Sur les antennes de la RTNC.
L’IGF avait rendu public le 18 Novembre 2020, le contenu de son rapport sur la mission de contrôle de la paie des enseignants par le Service de Contrôle et de la Paie des Enseignants SECOPE.
D’après Jules Alingete Key, inspecteur général des Finances chef de service qui était face à la presse, le but de l’IGF était de vérifier l’apparition subite de nouvelles unités dans la paie avec le déclenchement de la gratuité de l’enseignement primaire.
D’après le résultat de ce contrôle, Jules Alingete Key a confirmé l’existence de faux arrêtés, antidatés de recrutement des agents et de création des écoles, ainsi que l’explosion du personnel non enseignant au détriment du personnel enseignant en exercice.
Quant à ce qui précède, le même rapport rélève un probable détournement de 62 milliards de Francs Congolais suivi d’une utilisation des fausses factures dans le détournement des fonds mis à la disposition par l’État Congolais.
Par ailleurs, l’IGF indique que 5 hauts responsables du ministère de l’EPST et quelques agents de la Direction de la Paie, du Trésor et de l’ordonnancement du ministère des Finances sont identifiés comme responsables de ces mafias.
Quelque temps après ces révélations de l’Inspection Générale des Finances, le directeur national du SECOPE ainsi que l’Inspecteur général de l’EPST ont été arrêtés en attendant le début du procès y afférent.
Un imbroglio avéré a été enregistré dans l’enseignement au pays, juste après que le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo venait de se déterminer à alléger la tâche aux parents en rendant gratuit l’enseignement primaire, non seulement la décision du chef de l’Etat mais également la promesse de la banque mondiale d’appuyer avec 100 millions de dollars américains, cet enseignement primaire, lesquelles promesses n’ont jusque là produit les résultats tel qu’attendu faute de ces irrégularités qui ont conduit même à la banque mondiale de décider autrement après avoir constaté que le détournement dans ce service serait à grand échelle.
Arielle Bwinja pour Kivuavenir.com