Quelques heures après le rejet de la motion de défiance contre le ministre national des postes, télécommunications et nouvelle technologie de l’information et de la communication ( PTNTIC), Kibasa Maliba, par le bureau de l’Assemblée Nationale, des réactions fusent de partout.
Pour la Fédération de la Société Civile en république démocratique du Congo, c’est un sentiment de désolation de voir que certains députés nationaux peuvent rejeter cette motion, chose qui était une occasion de voir le ministre s’exprimer pour la suppression de la taxe de Registre des Appareils Mobiles RAM.
Frédéric Mushagalusha, président de cette structure citoyenne citoyenne, estime que cela montre que certains élus du peuple trompent leurs bases en disant qu’à Kinshasa, ils siègent à l’hémicycle national au compte de la population ou pour leurs bases respective.
Selon lui, le fait de ne pas accepter cette motion de défiance contre Kibasa Maliba, les députés vont en l’encontre de la population qu’ils disent aller “représenter” à Kinshasa.
“Les députés ne peuvent plus nous dire qu’ils siègent au compte de la population pendant qu’ils marchent hors la volonté du peuple. Et d’ailleurs certains d’entre eux n’arrivent même plus aux vacances parlementaires. D’autres ont choisi là où il y a l’argent, comme à l’ARPTC. Ça nous ne tolérons pas. Nous demandons encore une fois à la population de continuer à se mobiliser”, regrette Frédéric Mushagalusa.
Selon ce dernier, l’un des députés nationaux du Sud-Kivu et qui travail à l’ARPTC a l’obligation de se retirer lui-même au sein de ce service de l’État ( ARPTC) avant que sa base ne puisse prendre le devant pour pouvoir le contraindre à démissionner à ce service qui “rançonne” la population.
La Fédération de la Société Civile ajoute que les informations à sa possession montrent comme quoi la question des Registres des Appareils Mobiles RAM est une affaire de la présidence de la République, et dit être prêt à s’y engager.
“Nous allons donc contraindre la présidence de la République à pouvoir retirer cette histoire de RAM, à pouvoir indemniser la population qui a perdu il y a longtemps”, indique Frédéric Mushagalusa, président national de cette structure citoyenne.
Pour rappel, lors de la plénière de ce mercredi 13 octobre 2021 à l’Assemblée Nationale, le bureau dirigé par Christophe Mbosso N’kodia a rejeté la motion de défiance contre le ministre des postes, télécommunications et nouvelle technologie de l’information et de la communication sur le dossier taxe RAM.
Claude Musengero