Joseph Kabila
Ancien président de la RDC, Joseph Kabila a été au pouvoir pendant 18 ans, de 2001 à 2019. Durant son mandat, Kabila a souvent été critiqué pour sa gestion du pays, notamment en matière de respect des droits humains, de corruption, et de répression politique. Selon Ndombasi, le “système Kabila” a laissé une empreinte indélébile sur la politique congolaise, et ses réseaux d’influence continueraient de peser lourdement sur la stabilité du pays.
Corneille Nangaa
Corneille Nangaa, ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de la RDC, est également pointé du doigt par Ndombasi. La gestion des élections de 2018 par Nangaa a été marquée par des controverses, notamment des accusations de fraude électorale et de manipulation des résultats. Ndombasi affirme que la crédibilité de la CENI a été fortement compromise, exacerbant ainsi les tensions politiques et un climat de méfiance au sein de la population congolaise.
Félix Tshisekedi
Actuel président de la RDC, Félix Tshisekedi est également accusé par Ndombasi de contribuer à l’instabilité actuelle. Élu dans des circonstances contestées, Tshisekedi fait face à des défis majeurs depuis son accession au pouvoir. Sa capacité à gouverner efficacement est souvent remise en question, et son alliance initiale avec Kabila a nourri les soupçons sur sa volonté de réellement rompre avec les pratiques du passé.
Conclusion
Les accusations d’Ados Ndombasi soulèvent des questions cruciales sur l’avenir politique de la RDC. Si ces personnalités continuent d’exercer une influence significative, l’espoir de parvenir à une paix durable et à un développement stable semble compromis. Pour de nombreux Congolais, il est essentiel de réformer les structures de pouvoir et de promouvoir la transparence pour surmonter les défis persistants auxquels la RDC est confrontée.