Le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso N’kodia et André Mbata président de la commission paritaire chargée d’examiner les dossiers des candidats au nouveau bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) ont été traduits en justice par le depute national Willy Bolio Elina MPa Rewil port pour usage de faux en écriture.
Cet élu du PPRD accuse Christophe Mboso d’avoir mis son nom dans le groupe des membres de cette commission sans l’autorisation de son groupe parlementaire, avec intention, dit-il, de nuire à sa personne, en vue de couvrir l’irrégularité en rapport à la participation des députés de l’opposition, et, rendre par conséquent ladite commission paritaire crédible et légale.
« Dans les mêmes circonstances de temps et de lieu, ils ont mis mon nom sur non seulement la liste des membres de leur commission dite paritaire, mais aussi sur les procès verbaux de leurs activités, alors que je n’ai jamais été ni informé, ni invité à participer aux activités de la commission dont ils prétendent que je serais membre », a écrit ce membre du FCC au procureur général.
Le député Willy Bolio indique que ceci démontre sans équivoque que son nom a été utilisé pour couvrir une fraude tendant à tromper la plénière de l’Assemblée nationale à entériner Denis Kadima, et le Chef de l’État qui l’a investi alors que tout s’est fondé sur le faux.
C’est ainsi que ce membre de la famille politique de Joseph Kabila pense que les actes posés par Mboso et Mbata tombent sous le coup des infractions du faux en écriture (art 125 CPL T) et de l’usage de faux en écriture (art 126 CPL I1).
À cet effet, il sollicite la levée de leurs immunités parlementaires, afin que des poursuites judiciaires soient engagées contre eux.
Charles KB