Les émissaires de la Conférence épiscopale nationale du Congo CENCO et ceux de l’Eglise du Christ au Congo ECC ont plaidé, mercredi 13 avril, pour le dialogue et le consensus autour des élections de 2023 en République démocratique du Congo.
Ces délégués catholiques et protestants ont fait cette proposition, lors de leur échange avec le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo.
Ces deux confessions religieuses estime qu’il est nécessaire de dégager un minimum de consensus sur le processus électoral pour consolider la démocratie dans le pays.
« Notre préoccupation c’est qu’un minimum de consensus des forces vives du pays est nécessaire pour des élections apaisées et crédibles. C’est dans ce sens-là, nous déléguées par notre hiérarchie pour faire le tour de certains acteurs politiques, qui peuvent contribuer à favoriser ce minimum de consensus », a rapporté le Secrétaire général de la CENCO, Mgr Donatien N’shole.
Selon lui, le terme dialogue fait peur dans le contexte sociopolitique congolais, mais il soutient qu’il y a plusieurs façons d’arriver au consensus qui ne soit pas d’arriver au sens où beaucoup l’entendent.
« Nous sommes condamnés à dialoguer, il faut nécessairement dialoguer, pas le dialogue pour partager le pouvoir mais on peut dialoguer sans être sur une même table, le dialogue peut se passer au niveau technique, politique, ces considérations sont secondaires, c’est d’abord la volonté d’accepter qu’il faille un minimum de consensus pour sauver le pays », a-t-il conclut.
Arielle Bwinja