La commission des droits de l’homme du congrès américain prévoit une audience ce jeudi 14 juillet 2022 au cours de laquelle, “le travail des enfants et les violations des droits de l’homme dans l’industrie minière de la République démocratique du Congo” seront au menu.
Selon l’annonce faite par cette commission du congrès américain sur son site internet, cette audience examinera les violations des droits de l’homme dans le secteur minier de la RDC, notamment le travail des enfants et le travail forcé, le mépris de la sécurité des travailleurs et la dégradation de l’environnement ».
Elle ajoute qu’elle “examinera le rôle joué par des acteurs extérieurs, y compris les entreprises chinoises et russes, dans la corruption des régimes réglementaires gouvernementaux en RDC, et quel impact cela a sur la chaîne d’approvisionnement mondiale de certains minerais extraits”.
Pour le congrès américain, l’industrie minière congolaise est dominée par des entreprises étrangères, “principalement chinoises et russes” qui occasionnent la “corruption des agents publics responsables de l’octroi des licences et de la vente des actifs”.
Sur ce, plusieurs témoins seront additionnés au cours de cette audience, notamment Hervé Diakiese, avocat et activiste des droits de l’homme en RDC, Rigobert Minani Bihuzo, responsable du département de recherche du centre CEPAS de Kinshasa, Ida Sawyer, directrice crises et conflits de Human Rights Watch et Eric Schultz, ancien ambassadeur américain en Zambie.
Selon le site 7 sur 7.CD, le rapport publié en 2016 par les ONG Amnesty International et Afrewatch, environ 40.000 enfants âgés de 3 à 17 ans travaillent dans des mines artisanales non réglementées dans des conditions dangereuses, principalement dans les mines artisanales de cobalt au sud du pays.