Plusieurs adolescentes souffrent ou meurent des suites des grossesses précoces ainsi que des complications de la gestation et de l’accouchement. C’est ce qu’on peut lire dans le nouveau numéro du journal le Souverain Libre paraissant à Bukavu
Dans la première colonne de sa huitième page, le souverain libre montre que près de 16 millions des filles âgées de 15 à 19 ans mettent chaque année des enfants au monde.
Cité par cet hebdomadaire, le Plan international de promotion des droits de l’enfant, explique que cela se fait par manque d’information et d’éducation sexuelle, les mariages forcés et précoces, les violences et abus sexuels, les tabous liés à la culture,…
Ajoute cette organisation citée par ce média, les jeunes filles ne connaissent pas ou mal les moyens de contraception et ne connaissent pas les risques liées à la grossesse précoce.
Poursuit le souverain, une grossesse précoce a des conséquences catastrophiques non seulement pour la mère mais aussi pour l’enfant et le développement de la communauté. Cela s’explique par le fait qu’environ 190 filles en meurent chaque jour dans le monde.
A en croire ce média de promotion de la démocratie et la femme, les complications de la grossesse et de l’accouchement constituent entretemps, la deuxième cause de décès pour les filles de 15 à 19 ans dans le monde.
« Je suis tombée enceinte à l’âge de 13 ans. Je m’amusais avec un homme marié. Je n’étais pas consciente de l’acte que je posais. Lorsque je lui ai informé de ma grossesse, il s’est montré indifférent. J’ai alors décidé d’avorter. J’ai acheté des médicaments et je les ai pris. Maintenant je ne peux plus avoir d’enfant, j’ai perdu mon utérus », a témoigné une jeune fille au micro du journal le Souverain libre.
De ce fait, renseigne cet hebdomadaire, pour lutter contre ces fléaux (mariages précoces et les violences sexuelles), des plaidoyers devraient être menés auprès des gouvernements et des autorités locales.
Dans ce 285ème numéro du journal le souverain libre, à sa 3ème page, sur le meme sujet des dames, il est montré qu’à Kahehe dans la province du Sud-Kivu, des femmes portefaix meurent sur des routes nationales dégradées.
A cette page, l’hebdomadaire parle d’une maman portefaix âgée d’une quarantaine d’années et porteuse d’une énième grossesse meurt.
La victime transportait 32 bidons vides d’huile de palme sur une distance de 18 kilomètres pour nourrir son mari parieur sportif et une ribambelle d’enfants.
Renchérit le souverain, une dame portefaix quadragénaire vient d’avorter, le 15 juillet dernier, au niveau de Luhoo, sur la RN3, Kisangani-Miti. Elle transportait 32 bidons vides d’huile de palme de Bulambika à Kambegete. La femme aurait ressenti des fortes douleurs abdominales.
Courageuse, combattante, à la recherche de quoi nourrir sa famille, témoignent certains propos recueilli par ce journal paraissant à Bukavu, la dernière a fini par rendre l’âme dans un poste de santé où elle a été acheminé, alors que son mari resté dans le centre de Bulambika pour jouer au betting, les paris sportifs.
Claude Musengero