Cinq personnes ont été tuées et une centaine d’autres interpellées lors des violences xénophobe depuis le dimanche 01 septembre dans la capitale de Johansbourg (principale ville du pays) lors d’une annonce faite par la police locale ce Mardi 03 septembre.
D’après un communiqué de la police, elle annonce , avoir déployé des renforts dans les points chauds. Parmi les victimes la majorité figurent les sud-africains indique le ministre sud-africain de la police.
Des violence accompagnées des pillages ont débutés le dimanche dernier après un incendie d’un bâtiment qui reste inexpliqué, qui s’est produit au centre de Johansbourg .
Plusieurs magasins ont été vidés ainsi que des véhicules conduit par les étrangers ont été incendiés à KwaZulu-Natal au Nord-est du pays.
A Johannesburg, la police a repoussé des centaines de personnes armées de briques et de pierres dans le centre-ville et dispersé à coups de balles en caoutchouc des émeutiers dans le township d’Alexandra, qui jouxte le quartier financier de Sandton. La nuit précédente, de nombreux magasins avaient été pillés et détruits dans le township.
La présidence choquée
silencieux Jusque là le président Cyril Ramaphosa ne s’était pas encore exprimé à ces faits, il a condamné ces violences xenophobe lors de sa prise de parole l’après-midi de ce mardi 03 septembre.
« Les attaques visant des commerçants étrangers sont totalement inacceptables, a-t-il insisté dans une vidéo postée sur Twitter. Je veux que cela cesse immédiatement. » « Il ne peut y avoir aucune justification pour qu’un Sud-Africain s’en prenne à des gens d’autres pays », a insisté le président de la « nation arc-en-ciel » rêvée par son prédécesseur et mentor Nelson Mandela, qui a convoqué une réunion ministérielle d’urgence.
Freddy RUVUNANGIZA