Une cacophonie s’observe ce dernier temps au sein du Centre de Lecture et d’Animation Culturelle CLAC/Bukavu, où Jean-Pierre Mihigo Chako et Sylvain Masirika Kazabanya, deux membres de ce centre se disputent le bureau.
L’un serait notifié en 2014 par l’ancien gouverneur du Sud-Kivu, Marcelin Cishambo sur recommandation de la commission socioculturelle de l’Assemblée Provinciale chapeauté par le député Cubaka Karatwe qui est aussi aussi membre, et l’autre serait notifié par Madame le Ministre de la culture, Geneviève Mizumbi.
Le directeur et animateur principal du Centre de Lecture et d’Animation Culturelle (CLAC), Jean-Pierre Mihigo Chako, dit non à un probable arrêté tentant à lui remplacer à son poste du directeur du CLAC.
Dans un entretien avec la presse locale ce mardi 14 décembre 2021, le directeur du CLAC, Jean Pierre Mihigo Chako, a fait savoir que l’actuelle ministre provinciale de la culture avait signé un arrêté en date du 14 octobre dernier, un arrêté demandant son remplacement au profit de son collègue, Sylvain Masirika Kazabanya
Pour Chako, Geneviève Mizumbi ministre provinciale de la culture et Art, n’ayant pas une connaissance approfondie sur le fonctionnement de ce service, est restée sous informée et a posé des actes qui violent systématiquement les closes fondamentales du protocole d’accord susmentionné.
“Ils m’ont demandé de faire la remise et la reprise, j’ai refusé parce que le document signé par Madame la ministre, je ne le reconnais pas. Ayant été nommé par un arrêté du gouverneur de province et notifié par la ministre Masoka à l’époque et formé par la francophonie dont je détiens le diplôme. Je suis personne qualifiée pour gérer le CLAC“, souligne Jean-Pierre Chako.
De ce qui précède, notre source demande l’annulation de l’arrêté numéro 007/GP-SK/MINIPRO/EDUC/J/C/SL/2021 portant désignation des membres du centre de lecture et d’animation culturelle CLAC signé par la ministre de la culture en date du 14 Octobre 2021.
Il ajoute également que les textes régissant leur secteur met à l’écart des questions politiques du fait que les autorités politiques ne peuvent pas prendre des décisions sur ce secteur sans contacter les membres direct.
“On a un protocole d’accord signé par la francophonie, le gouvernement central et le gouvernement provincial. Ces textes stipulent que nous devons se mettre à l’écart des aléas politiques. On n’est pas membre du cabinet de madame la ministre de culture et Arts. C’est elle notre ministre de tutelle. C’est elle qui porte nos suggestions au niveau du conseil des ministres provinciaux”, renchérit ce dernier.
Et zjoute que “Vu les neuvièmes jeux internationaux de la francophonie qui seront organisées à Bukavu dans les mois de juillet et/ou Août de l’année prochaine, on devait revoir le comité de pilotage pour une harmonisation dans le but de chercher le retour de l’ordre au CLAC/Bukavu conformément au protocole d’accord, aux ambitions culturelles de la province et à l’esprit de la Francophonie”.
Claude Musengero