Qui devance qui, se posent certains observateurs qui estiment que le bureau de coordination de la société civile porte le bagage de toute cette communauté butée à multiples difficultés sur tous les plans de la vie.
Qui est cette personne soucieuse de ces maux et capable de les transmettre aux autorités politiques sans être contrainte par quoi que ce soit ne cesse de s’interroger l’opinion. Parmi les diverses structures membres de la société civile qui ont pensé diriger cette structure au cours de ce nouveau mandat, l’Action pour la Paix et la Concorde APC, se dit avoir ce souci de conduire comme société civile de Conduire la province dans sa destinée mais le moment n’était pas encore venu. Selon les acteurs de cette Association sans but lucratif, leur volonté reste de voir le Sud-Kivutien être remis dans ses droits par les tenants du pouvoir et ne plus continuer à vivre la démagogie de l’homme politique qu’ont cautionné certains acteurs de la société civile ignorant ce qu’ils sont venus faire dans cette structure citoyenne.
C’est dans cette douleur que l’APC ensemble avec plusieurs autres structures de la Société civile, introduit la Candidature de son président DEO BUUMA qu’elle suppose avoir des atouts de pouvoir conduire comme attendus par le Sud-Kivu le bureau de coordination, afin que ce qui s’est passé ne se répète pas. Dans l’union et l’accompagnement de la population, l’Action pour la paix et la Concorde croit redorer l’image de la Société civile de cette province. S’agissant de l’expérience et Capacité, l’APC et toutes ces structures qui jurent par la révolution de la société civile, estiment que durant plus de 25 ans que cet homme venait de passer dans le monde d’enseignement, d’assistance humanitaire avec diverses formations suivies en dehors et à l’intérieur du continent sur l’analyse des questions politiques mais aussi sur la dynamique des conflits au niveau de la région des grands lacs, sans mettre à côté les trois ans qu’il vient de passer au bureau de coordination comme membre, moment qui lui a permis de savoir ce qu’il faut faire pour soulever cette structure en position courbe, cette Candidature peut être parmi celles voulues, mais ce n’est pas sur ça que compte l’APC et ses partenaires. Elle garde plutôt sa confiance dans la manière de faire de son Candidat car, pour conduire un peuple, il faut l’approcher et savoir plaider ses causes comme l’a fait partout là qu’il a eu le poste de responsabilité son candidat et pas seulement présenter des gros diplômes qui ne résolvent rien à la fin.
Contacté, par Kivuavenir.com, le Président de l’APC Deo Buuma et Candidat en question, dit avoir le souci vu ce que traverse la population de sa province sur tous les plans. Pour lui, cette communauté n’a que besoin d’un homme qui fait siens ces difficultés afin qu’il sache les défendre devant toutes les Instances du pays pour y apporter Solution.
« Au départ, je résistait carrément quand les collègues me proposaient de me porter à la destinée de la société civile du Sud-Kivu, car je comprends, c’est une lourde responsabilité d’une part mais aussi j’ai encore tout un chemin à construire cette organisation Action pour la paix et la Concorde, APC. Mais au fur et à mesure que nous lisons les attitudes de certains animateurs de cette noble structure qui a fait la fierté de cette province et de la République, de plus en plus, je me suis senti interpeller et je me suis dit, il faut aborder ces défis, il faut me jeter et surprendre avec cette candidature. C’est vrai que je tombe comme Macron mais c’est à la suite des dernières grandes analyses qu’on a eu avec les collègues, responsables aussi et avec certains notables de cette province qui nous disent que si nous devons accompagner quelqu’un, à présider le bureau de coordination, ça dépend de quelqu’un qui soit à même de redorer les blasons ternis, de l’honneur de ce qu’a été cette structure. Il vous souviendra que cette province est la province pionnière du mouvement associatif du Congo au niveau de la région des grands lacs. Mais quand je regarde ce qui se passe durant les trois ans passées, la manière dont le pays lui-même est géré au niveau de notre province, de nos territoires, chefferies, groupements, de nos villages, je me dit quand-même, il est temps de céder à cette sollicitation de mes collègues et des notables de notre province et me présenter comme candidat . » rappelle sous émotions et regrets Déo Buuma.
Mais contrairement à tous les présidents du bureau de coordination qui viennent de s’asseoir à ce fauteuil durant cette dernière décennie, que peuvent attendre de Déo Buuma les habitants de la province du Sud-Kivu,
<< Au niveau de la société civile, c’est d’abord l’honneur. De deux c’est la rigueur dans l’application des devoirs et des responsabilités reconnues à la société civile à savoir, accompagner si pas renforcer les décisions politiques qui roulent en faveur de la population pour porter haut ses destinées. Le deuxième devoir de la société civile que nous sommes entrain d’ignorer malheureusement, c’est celui de porter tous les lobbies mais aussi tous les plaidoyers nécessaires pour remonter la voix, les aspirations de la population au près de décideurs, et cela à tous les niveaux, du village au niveau de la province. Et le troisième et le dernier grand rôle que j’aimerais vraiment valoir, c’est vraiment de discuter avec les preneurs de décisions sur les questions qui ne marchent pas de cette province. Pas discuter avec ces autorités dans la manière de se quereller mais, mais discuter d’une manière franche et responsable, d’une manière civique. Et chaque fois que nous allons sentir que, elles ne sont pas en train d’entendre ce que nous voulons comme voie à suivre pour redorer l’honneur et l’image de cette province, nous allons nous organiser pour utiliser un contre poids pas pour casser mais, pour inciter et obliger les autorités à aller dans la direction de l’aspiration de la population. >> Voilà ce que pense faire Déo Buuma à la tête du bureau de coordination de la société civile du sud-Kivu. Tel qu’il réagissait par apport à sa candidature.
L’Assemblée générale élective de la société civile se tient le Samedi 28 Novembre 2020, afin de se doter des nouveaux animateurs qui vont conduire durant les trois ans prochains cette structure citoyenne.
Ishara Masirika.