Des dérapages continuent de se faire remarquer dans certains centres d’inscriptions et d’enrôlement des électeurs dans la province du Sud-Kivu
Alors que les requérants accusaient la commission électorale nationale indépendante « CENI » d’être à la base des désordres observés dans les CI, c’est le tour de cette institution d’appui à la démocratie de se prononce
Dans une activité d’un cadre d’échange avec les partis politiques et regroupements politiques sur le processus électoral, tenue ce vendredi 17 mars 2023, dans la salle Concordia de l’archevêché de Bukavu, la Ceni donne quelques cas de dérapages occasionnés par les potentiels candidats aux échéances électorales de décembre 2023 en RDC.
Pour le secrétaire exécutif de la Ceni/Sud-Kivu, Gaudens Maheshe, les centres de vote, surtout dans la ville de Bukavu sont, envahis par les personnes qui accompagnent leurs potentiels candidats
Ces derniers arrivent même à s’apprendre aux éléments de l’ordre commis aux centres d’enrôlement pour barrer la route à toute personne qui tenterait de troubler l’ordre public
D’autres personnes se donner à détruire les infrastructures se trouvant aux centres d’inscriptions et d’enrôlement des électeurs. Chose qui ne permet plus un bon déroulement du processus
Selon Gaudens Maheshe, cette façon de faire de la part de certains requérants, ne va pas permettre aux agents électoraux de bien faire leur travail
D’où, le secrétaire exécutif de la Ceni/Sud-Kivu, appelle les hommes politiques, ainsi que les potentiels candidats à connaitre leurs rôles et responsabilités pour avoir un processus de l’identification et d’enrôlement massif, inclusif, crédible et apaisé
De leur côté, les participants se sont dit satisfaits d’être convié à des pareilles activités, organisées par la Ceni afin d’échanger. Ceci dans le but de trouver ensemble une solution aux problèmes observés.
En profitant de cette occasion, ils ont demandé à cette institution appuie à la démocratie d’augmenter d’autres jours de rattrapage pour des personnes qui ne se sont pas encore se faire enrôler, expliquent-ils, les 15 jours de plus sont suffisants par rapports aux personnes entendues aux CI
Claude Musengero