Fixant les frais à payer pour les écoles secondaires et maternelles, les deux catégories d’écoles non concernées par la gratuité de l’enseignement tel que prôné par le chef de l’Etat, l’arrêté du gouverneur du Sud-Kivu ne cesse d’être commenté par différentes personnes, organisations, mouvements citoyens et autres associations.
Certaines associations et organisations pensent que cet arrêté fixant les frais à payer dans ces écoles n’avantage à rien les parents qui, la majorité d’entre eux ont du mal à trouver cet argent pour payer la scolarité de leurs enfants.
Pour le Caucus des Communicateurs Républicains (COREP/RDC), l’arrêté de Ngwabidje ne fait que produire des conséquences négatives sur la scolarité des enfants des démunis dans la province du Sud-Kivu.
Dans une déclaration politique rendue publique le 31 mars dernier, le Caucus des Communicateurs Républicains, une minorité d’élèves avait accès à leurs points du premier trimestre pour cette année scolaire 2021-2022 en cours.
Ceci, suite au manque de l’argent pour payer à l’école afin de permettre aux élèves d’être au parfait de leurs résultats de la première partie de l’année scolaire après les examens.
« Ayant choisi le camp de la patrie pour le social des congolais, le COREP/RDC montre à travers la présente déclaration que l’Arrêté de Monsieur le Gouverneur fixant le 90$ par trimestre soit 30$ par mois produit des conséquences négatives sur la scolarité des enfants des pauvres au Sud-Kivu. Il sied de savoir qu’après un travail de monitoring dans les écoles de 3 communes de Bukavu (sans parler de celles des territoires) 30% d’élèves ont accédé à leurs points du 1er semestre 2021-2022. Les responsables des écoles rencontrées, qui ont requis l’anonymat, nous ont dit que ce faible taux de scolarité est lié à l’incapacité des parents de continuer à payer la prime pour leurs enfants », on peut lire dans cette déclaration du COREP/RDC.
Ainsi, en ce jour de rentrée parlementaire où les députés provinciaux vont reprendre les plénières, le COREP/RDC demande aux élus provinciaux de peser leur poids politique, ceci dans le but d’exiger au chef de l’Exécutif provincial du Sud-Kivu de revoir en baissé sa décision par rapport à la fixation des frais à payer.
Cette baisse va permettre va permettre aux enfants dont leurs parents sont dans l’incapacité de trouver cette somme d’avoir accès à l’éducation comme les autres enfants, gage de leur avenir promoteur.
Ce document ne se limite qu’aux élus mais également aux parents et élèves victimes de la décision de l’autorité provinciale où il leurs a été demandé de s’associer aux communicateurs républicains pour faire pressions aux députés du Sud-Kivu afin de plaider réellement pour la réduction de ces frais que le caucus qualifie de « discriminatoires ».
Il est à dire que le gouverneur du Sud-Kivu avait fixé les frais à payer dans des écoles conventionner et publiques car non concernées par la gratuité de l’enseignement, à un montant allant de 3 à 90 dollars américains par trimestre.
Il avait pris cette solution après des multiples mouvements de grèves déclenchés par les enseignants des écoles secondaires.
Seules les écoles primaires conventionnés et publiques étaient concernées par la gratuité de base, avait renseigné cet arrêté.
Il faut dire également que des rumeurs fusent un peu partout dans la ville de Bukavu, disant que les enseignants du primaire tentent d’entrer en grève dans ce mois d’Avril qui n’est qu’au début
Fancy Balibuno