Pour cette structure des femmes, le discours du Président de la République est un discours qui a pris en compte les préoccupations des femmes lui exprimées à travers différents mémo.
Néanmoins, le mouvement Rien Sans les Femmes, se dit profondément touché de la destitution de Jeanine Mabunda à la tête de la chambre basse du parlement,
une position qui constituait une grande avancée dans la représentativité des femmes aux postes de prise de décision en République Démocratique du Congo. L’occupation de ce poste par une femme avait placé la RD Congo dans le palmarès des Etats pro-genre. « Nous sommes inquiètes de la perte de cet acquis majeur que nous aurions voulu sauvegarder pour l’avancement de l’agenda du genre », regrette le mouvement Rien Sans les Femmes.
Toutefois, il dit rester en éveil de voir les institutions du pays se couvrir d’un visage démocratique qui respecte la parité homme-femme consacré à l’article 14 de la Constitution et recommande au Président de la République de prendre en compte l’expertise féminine.
« En sa qualité de garant de la Constitution , de prendre en compte l’expertise féminine sûre dans les différentes tractations et l’imminente mise en place des institutions en garantissant aux femmes une place de choix . De s’impliquer personnellement et veiller à ce que les femmes occupent de manière paritaire les postes au sein du gouvernement à venir », souligne le mouvement Rien Sans les Femmes.
Cette organisation recommande également aux responsables des partis et regroupements politiques de valoriser les compétences féminines au sein de leurs partis politiques et proposer leurs noms sur les listes des personnalités pour la gestion de la chose publique.
Charles BK