Après 4 semaines de grève, les enseignent des écoles conventionnées catholiques et protestantes tous réunis au sein de leurs comités syndicales SYNECATH et SYNEP, boycottent pour la énième fois la rentrée scolaire 2021-2022, laquelle était prévue pour ce mardi 2 novembre 2021.
Ils l’ont fait savoir au cours de leur assemblée générale, tenue ce lundi 1er novembre 2021.
Ceci après avoir passé quelques heures de discussion où aucune compromis n’a été trouvée entre les enseignants et leurs comités syndicales qui séjournent depuis quelques jours à Kisantu au Congo-Central pour des pourparlers avec les autorités.
Les délégués syndicaux des enseignements du Sud-Kivu ont appelés leurs collègues à reprendre le chemin de l’école dès mardi 2 novembre de l’année en cours.
Pour ces délégués des enseignants se trouvant à Kisantu dans la province du Congo-Central où les négociations se font, les autorités ont promis qu’elles vont prendre les enseignants en charge.
Ce mot de prendre le chemin de l’école n’était pas le bienvenu pour les professionnels de craie qui disent ne pas avoir confiance aux politiciens.
Tous se sont levés comme un seul homme en claquant la porte pour dire non à la reprise des cours, en disant que leurs représentants ont été corrompus par les hommes en cravates.
Dans ces discussions une solution a été trouvée en ayant l’idée de rédiger une déclaration où tous les enseignants approuvent leur décision de demander aux parents de laisser les enfants à la maison.
“Il s’est tenue une assemblée générale des enseignants à l’EP Matendo dirigée par les comités ad intérim du SYNEP et SYNECATH ce lundi 1er Novembre 2021. Après restitution des informations émanant de nos syndicats à KISANTU demandant aux enseignants de reprendre le chemin de l’école, mardi 2 novembre 2021, fort malheureusement la base a refusée de reprendre le chemin de l’école en attendant la fin des assises de KISANTU”, peut-on lire dans cette déclaration.
Une enseignante interviewée par un reporter de kivuavenir.com pense que la levée de la grève pouvait être décidé dans une autre rencontre avec leurs collègues qui sont au Congo-Central.
Ceci s’explique par le fait que le début de la grève avait été prise dans une assemblée générale.
Pour elle, les promesses politiciennes n’ont jamais arrivées à être concrétisé.
Celle-ci se dit prête pour une année blanche si les dirigeants congolais ne prennent pas leurs responsabilités.
Signalons que cette assemblée générale s’est tenue dans l’enclos de l’école Primaire Matendo, située sur l’évêque industriel au quartier ndendere dans la commune d’ibanda.
Claude Musengero