Les enseignants des écoles conventionnées catholiques et protestantes réuni en assemblée générale ce mercredi 2 octobre à l’EP Matendo dans la commune d’Ibanda ont décidé à l’unanimité de suspendre momentanément leur mouvement de grève et ses constituent en commission pour continuer les négociations avec le gouvernement provincial.
Selon Jacques Cirimwami, secrétaire exécutif du syndicat des enseignants du réseau catholiques (synecath), les enseignants ne demandent que trois choses, l’uniformité du salaire des enseignants du village à ceux de la ville, budgétisation des enseignants NP et NU des écoles secondaires et un salaire décent pour les enseignants.
“les enseignants rentrent à l’école dès ce lundi, dans l’entre temps, nous donnons un délai raisonnable de deux semaines au gouvernement congolais à partir du lundi 7 octobre pour répondre à notre cahier de charge, nous ne demandons que trois choses au gouvernement, l’uniformité du salaire des enseignants du village et ceux de la ville, nous ne voulons plus entendre la question des zones salariales car diplôme égal, salaire égale dit-on , il est inconcevable qu’un enseignants de la ville bénéficie d’un ajout de 100.000fc et que l’Etat congolais donne à l’enseignant du village seulement 39.000fc, nous demandons aussi au gouvernement congolais de bien vouloir budgétiser les enseignants non payés et les nouvelles unités qui font aussi un travail comme tout le monde, nous réclamons aussi un salaire décent comme tous ces autres agents de l’Etat, il est inconcevable que les politiciens se taillent un bon salaire et réservé un salaire de misère à l’enseignant” a dis Jacques Cirimwami.
Pour rappel, les enseignants des écoles conventionnées catholiques et protestantes dû Sud Kivu sont entré en grève depuis le 25 septembre dernier, en date du 29 septembre, les parents en compagnie des quelques mouvements citoyens ont boycotté la messe du dimanche dans certaines paroisses de Bukavu car considérant que l’église catholique était derrière ce mouvement de grève des enseignants.
Pascal Kamanzi