Comme dans l’ancien temps où les hommes considéraient les femmes et filles comme des personnes sans importance dans la société en les discriminant, cette habitude continue de prendre de l’ampleur et semble être loin de prendre fin dans la ville dans certains coins de la province du Sud-Kivu.
Dans certaines parties de la province du Sud-Kivu et même dans la ville de Bukavu, des femmes sont toujours victimes des violences de tout genre.
Selon une étude menée à Lubirizi et Bwirhembe dans les territoires d’Uvira et Kabare dans la province du Sud-Kivu par le Caucus des femmes pour la paix, il s’est remarqué que beaucoup de femmes et filles dans ces deux régions sont maltraités, certaines par leurs maris et d’autres par leurs familles.
Dans un atelier de plaidoyer sur la lutte contre les violences faites aux femmes et filles, organisé ce jeudi 31 mars 2022 à la salle Célestine sur avenue Kibombo dans la commune d’Ibanda par le caucus des femmes pour la paix, il s’est montré que dans ces deux entités, les personnes de sexe féminin sont encore marginalisées malgré des multiples dénonciations par les organisations féminines et ONG œuvrant dans les droits humains de la femme.
Lors de cet atelier qui a réuni différentes personnalité de la province, les résultats de cette étude ont montré que la majorité des femmes dans ces parties n’ont qu’un seul rôle, mettre au monde et préparer quoi manger à leurs maris.
L’accès aux études supérieures et universitaires pour ces dernières remonte à un dixième, soit une sur dix filles fréquentent les universités et instituts supérieur à cause de la discrimination dans la scolarité des enfants filles et garçons.
Selon la chargée de programme au sein du caucus des femmes pour la paix, Yvette Bushenyula, après cette étude, il est ressorti quelques résultats par rapport à ces barbaries faites aux dames.
« Nous avons un projet que nous mettons en œuvre avec l’appui financier de Women for Wowen, nous avons fait des analyses communautaires dans le territoire d’Uvira précisément à Lubirizi et dans le territoire de Kabare à Bwirembe. Après analyse, il est ressorti quelques résultats par rapport aux violences faites aux femmes et filles mais aussi la problématique sur leur accès à la terre. Il le viol, la déconsidération de la femme, il y a l’exclusion des femmes à la gestion des ressources familiales et dans la prise des décisions », indique Yvette Bushenyula.
Comme résolution pour lutter contre ces inhumanité, un édit sur la promotion de genre devrait être voté par les députés provinciaux ainsi que de l’accompagnement des autorités provinciales du Sud-Kivu.
Dans le même angle d’idées, une recommandation a été adressée à Women for Women lui demandant d’appuyer les organisations de la société civile dans un projet d’autonomisation économique des femmes.
Ayant pris part à cet atelier, la commissaire en charge du genre au sein du gouvernement provincial du Sud-Kivu, Kinja Mwendanga Béatrice, la questeur de l’assemblée provinciale du Sud-Kivu, Blandine Mosa Kalafula, la PNC, la Monusco, des acteurs de la société civile, ded femmes en provenance de Bwirembe et Lubirizi, pour ne citer que cela.
Claude Musengero