L’organisation Action Citoyenne Contre les Antivaleurs ACCA appelle les autorités nationaux que provinciaux au respect de la loi pour le développement de la province du Sud-Kivu.
Faisant une analyse sur la situation politique de la province du Sud-Kivu qui reste alarmante depuis la destitution du gouvernement provincial par les députés provinciaux en date du 2 décembre dernier.
L’organisation Action Citoyenne Contre les Antivaleurs, fait savoir que depuis un certain temps le Sud-Kivu demeure caractérisé par une instabilité politique.
“Au Sud-Kivu, il est difficile de trouver un gouverneur qui peut finir son mandant en toute tranquillité sans être chassé soit par des motions de censure ou de défiance”, regrette Albert Kyamalinga, coordonnateur de l’ACCA.
Pour lui, la ville de Bukavu en particulier et la province du Sud-Kivu sont devenues les dernières sur le plan du développement par rapport aux autres villes et provinces de la république Démocratique du Congo.
“C’est le cas par exemple de la ville de Goma dans la province du Sud-Kivu, qui se développe très vite par rapport à Bukavu qui est l’ancienne. C’est le cas également pour la ville de Kindu qui au fur du temps va dépasser celle de Bukavu.
Tout ce retard que connaît la province du Sud-Kivu est caractérisée par le tribalisme, le népotisme, la corruption, le détournement qui ne cesse d’être décrié chaque jour dans presque toutes les institutions de la province”, souligne Albert Kyamalinga.
Par ailleurs, le coordonnateur de l’ACCA, estime que certaines des autorités seraient à la base de la misère que connaît ce dernier temps l’ancien Kivu.
En se penchant sur les infrastructures, ce dernier fait savoir que la province vient à la dernière position en ce qui concerne les routes, les écoles pour ne citer que cela.
“Nous sommes entrain de décrier et nous lançons un cri d’alarme auprès des politiques, c’est-à-dire, les excellences, les honorables députés, d’avoir pitié de la province qui ne cesse de traîner dans des misères, une population qui souffre du jour au jour. Ce n’est pas à nous de dire ce qu’il faut faire mais nous invitons seulement aux politiques au respect de loi, nous les invitons également à s’en passer, à se tripasser même des intérêts égoïstes de fois qu’ils sont accroché de sorte que la province avance”, martèle Albert Kyamalinga.
Notre source ajoute qu’en tant qu’Action Citoyenne Contre les Antivaleurs, la promotion des valeurs, l’amour de la patrie et surtout le respect de la loi pousseraient plus haut le développement de la province du Sud-Kivu.
Charles KB