Sud-Kivu/RDC: Un acteur Socio-politique présente ses raisons de revoir la Constitution.
Ancien Candidat à la députation nationale dans la législature passée, circonscription électorale de Kabare; Ishara Masirika Richard dont il s'agit, estime que, revoir la Constitution repondra à certains besoins de Congolais que certains articles de l'actuelle Constitution bloquent depuis longtemps. D'après ce patriote, il est bon que la loi suprême du pays soit adaptée aux réalités actuelles du peuple Congolais.
Je vous propose de suivre son Analyse en intégralité tel que relayée par le médiakivuavenir.com.
_”Le pourquoi de revoir la Constitution ; Analyse Ishara Masirika Richard.
Des pourparlers innondent les chefs de nombreux citoyens Congolais, hommes politiques comme bas peuple. Ceci suite à une idée sur le probable changement si pas amandement de la loi suprême du pays communément appelé CONSTITUTION.
Étant citoyen Congolais comme vous qui me lisez, je n’ai pas été épargné de la préoccupation. “Faut-il revoir cette constitution ou pas? “.
Après une longue période d’Analyse sur cette question, et surtout que je ne suis ni Agent de l’État non plus un acteur politique pour penser que ma position ira dans le cadre de protéger mes intérêts, j’ai finalement supposé que ;
Il est impérieux que cette Constitution soit revue. Tout d’abord il est à noter qu’une loi n’est jamais une parôle de l’évangile.
Notre constitution aurait plusieurs défis à relever. Si non, plusieurs articles de cette dernière , seraient à la base de certains malheurs que traverse le peuple Congolais depuis des années. Sans penser que j’ai la bonne idée et sans négliger celle que j’émets, j’essaie de survoler sur le pourquoi de revoir cette Constitution.
À mon humble avis, cette constitution est l’une des sources du sous-développement que connaît notre pays en ce sens que :
• Nombreux pays de la région en développement ne fonctionnent qu’avec une seule chambre au parlement. À quoi est-ce que la chambre haute du parlement donc le SÉNAT est tellement nécessaire dans les prises de décisions ? Un député national tellement patriote ne peut pas jouer en lui seul la représentation de son peuple sans associé un sénateur aux décisions prises ? Mais seulement pour dilapider le budget qui pourrait servir le peuple cette constitution garde les deux chambres.
•Avec 500 députés nationaux et le salaire que chacun reçoit depuis quand nous pourrons espérer au changement positif !Ce qui nous aiderait serait l’avènement de nouvelles générations à l’Assemblée nationale mais étant donné qu’ils sont les meilleurs patrons du pays, les mêmes têtes se font elir d’un mandat à un autre et ils ne font que continuer avec leurs projets par où ils ont arrêté dans le mandat passé. Le signe du patriotisme ne peut pas se faire voir chez un député réélu plus de Trois fois. Il serait impérieux de PRÉCISER LE NOMBRE DE FOIS DE SE FAIRE ÉLIRE À LA DÉPUTATION NATIONALE.
Outre celà, nous n’avons que 26 provinces et quant on parle d’un député national veut dire il représente sa province au niveau national. Même si chaque province serait représentée par Trois têtes, on aurait un minimum de 78 députés nationaux et si par excès on allait à 100, le budget affecté à cette Institution servirait pour d’autres nécessités.
• Parlons des Assemblées provinciales, dans le vrai sens du mot, est-ce que les députés provinciaux sont considérés comme tels dans notre pays ? Les exemples sont légions dans le quinquennat passé dans nombreuses provinces. Concrètement je donne l’exemple de ma province du Sud-Kivu où le gouverneur à l’époque avait reçu plus de Quatre motions de Censure et à la place du gouverneur et son gouvernement, c’est l’Assemblée provinciale qui avait été suspendue jusqu’à la fin du mandat. Je suppose que les Gouverneurs de provinces resteraient toujours au contrôle du Ministre de l’intérieur comme c’est de routine et cesser de duper le peuple au niveau provincial comme quoi il a des représentants alors non considérés. Être député n’est pas se contenter seulement du salaire plutôt faire des actions parlementaires palpables et donc L’ANNULATION DES ASSEMBLÉES PROVINCIALES apporterait un plus sur le développement des provinces.
• Un autre problème qui handicape notre développement est cette confusion aujourd’hui créée entre l’État et le pouvoir coutumier. Une Cacophonie se fait entendre quand on parle du pouvoir de l’administrateur et celui du chef de chefferie dans la même entité. Finalement entre les deux qui assiste qui ? Dans nombreux pays, on ne parle plus du pouvoir coutumier et surtout que chez-nous en RDC, presque tous les chefs coutumiers militent pour la députation, certains postulent alors que d’autres sont coptés et finalement à quand ils exercent le rôle de chef coutumier ! Les Territoires ne seraient qu’entre les mains des Administrateurs et RADIÉ LE POUVOIR DES CHEFFERIES qui presque n’existent actuellement que de nom.
• Un plus grand élément du sous-développement dans ce pays et que devrait bien éclairé la constitution c’est LA DISCRIMINATION SALARIALE qui catégorise les couches sociales du pays.
Si seuls les politiques peuvent s’emparer d’un pourcentage considérable du budget national, lequel vous voulez que ça développe le pays ? Dans plusieurs autres pays, le salaire de tout fonctionnaire de l’État est connu en commençant par le président de la République, les ministres, députés en passant par les enseignants, militaires et policiers, mais chez-nous, seul le salaire des couches discriminés sont connus.
Non, ça ne devrait pas continuer ainsi, il est bon que cette Constitution soit revue afin de lever toutes ces lacunes et essayer de réduire la dilapidation du fond public qui est monnaie courante au pays de Lumumba et cela pourra adapter la prochaine Constitution aux réalités des Congolais.
Merci de nous lire.”
Ishara Masirika Richard, est un journaliste de longue date après avoir exercé le métier d’enseignant. Originaire du territoire de Kabare, ce dernier habite la ville de Bukavu avec sa femme et trois enfants dont il est père.
Acteurs Socio-politique, ce trentenaire passe sa vie dans le combat contre les antivaleurs et la discrimination sociale, comme il l’a signalé lors d’un entretien avec un reporter de kivuavenir.com.