![4ème édition du tournoi de Karaté à Goma: le décor est planté pour accueillir la compétition [ Organisateurs]](https://kivuavenir.com/wp-content/uploads/2024/11/IMG-20241105-WA0030-360x180.jpg)
Ouvert ce Mercredi 25 Juin 2025, cet atelier de formation est organisé par l’association des femmes des Médias, AFEM, en collaboration avec son partenaire DDC et réuni plusieurs Journalistes Professionnels issus de différents coins et recoins de la Province du Sud-kivu, tous rassemblés en la salle de réunion à l’endroit appelé communément chez Mama Kindja, dans la ville de Bukavu, au quartier Nyalukemba en commune d’Ibanda.
À en croire les organisateurs, cette activité de trois jours s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du projet : Médias Professionnels et inclusifs pour la promotion de la redevabilité sociale, la démocratie, la cohésion sociale et la bonne Gouvernance au Sud-kivu, par le consortium RATECO , Radio Maendeleo, Gorilla FM, la Radio Tuungane de Minembwe et l’AFEM qui assure le lead.
Du contexte et justification de l’organisation de cette activité, ces derniers ont fait savoir qu’il se sont référés à la situation désastreuse que traverse la République Démocratique du Congo qui, depuis un temps a connue une crise Sécuritaire dans sa Partie Est, caractérisée par la chute entre les mains de l’AFC-M23, des villes de Goma le 26 Janvier et Bukavu le 14 Février.
Prisca Bukaraba, Assistante des Programmes à projet qui a ouvert ses assises, a affirmé dans son adresse initiale que les rumeurs, fake news et la désinformation de l’information sont des maux qui gangrènent la sphère Médiatique au Pays, et que ces rumeurs se sont accentuées avec la crise Sécuritaire actuelle que traverse la patrie Est.
D’où, selon elle, l’importance d’organiser un cadre de formation et d’échange afin que les Journalistes ciblés par cette activité soient outillés sur les mécanismes de détection et de lutte contre les mauvaises informations propagées partout, raviver les rôles cruciaux des participants dans la bonne information et renforcer leur accès aux différents outils utilisés pour cette fin.
Celle-ci a estimé qu’à la fin des assises, les capacités, connaissances des Journalistes participants seront améliorées, en inculquant particulièrement les stratégies pour le fact checking pour une bonne vérification des données en ligne.
Prisca a demandé aux journalistes concernés par cette formation de rester concentrés, sereins et attentifs aux différents enseignements qu’ils bénéficieront durant ces trois jours.
Prenant la parole, le formateur cadre de ces trois jours, Gustave Katsuva,Journaliste Fact checkeur senior Congolais et formateur en fact checking, a ouvert ses assises par dresser les objectifs spécifiques de la formation, précisant qu’il s’agit d’un temps choisi pour former les Journalistes sur les stratégies appropriées pour le fact checking pour une bonne vérification des données en ligne, aider à comprendre le fact checking, détecter et lutter contre la désinformation en ligne et enfin, fournir aux Journalistes des outils nécessaires pour une bonne communication et une bonne vérification des données en ligne.
Pour ce premier jour, les Journalistes ont réellement été édifiés sur la compréhension de la désinformation et du fact checking , ce genre Journalistique auquel les professionnels des Médias se doivent de se conformer ; historique et enjeux, la compréhension également du fact checking et les différents vocabulaires y afférents dont la désinformation, fake news, mal information, et ses différentes formes.
Le formateur a exhorté aux Journalistes participants d’être particulièrement attentifs à la désinformation, car , selon lui, elle peut provenir de diverses sources, y compris des gouvernements, des institutions, des entreprises ou des individus ayant des intérêts particuliers,ajoutent que la désinformation dont les bases maîtresses ont été traitées peut être véhiculée par des textes, des images, des vidéos, des statistiques erronées, des fausses citations, ou encore des montages de contenus qui déforment la réalité.
Cet atelier de formation est participatif et interactif, afin que les participants partagent l’expérience avec le formateur pour une bonne assimilation de la matière sur le fact checking.
Notons que, pour cette activité, 25 Journalistes des zones d’intervention du projet participent, parmi lesquels 4 Issus des Médias partenaires dans les territoires d’Idjwi et walungu et 21de la ville de Bukavu.
