Les partis politiques membres de l’opposition dans le territoire de Walungu s’opposent à toute tentative du changement de la constitution de la République Démocratique du Congo.
Ces forces vives de l’opposition l’ont dit dimanche 29 décembre lors d’une déclaration rendue publique dans le territoire de Walungu, en province du Sud-Kivu.
Dans cette déclaration, ces partis d’opposition disent avoir été surpris par le discours du chef de l’État Félix Antoine Tshidekedi annonçant lors de ses passages à Kisangani dans la la province de la Tshopo et à Lubumbashi dans le haut Katanga le changement de la constitution.
” Chers compatriotes, l’heure est grave et le glas a sonné pour nous réveiller en nous tenant tous ensemble debout comme un seul peuple uni pour le bien-être de notre République démocratique du Congo pour laquelle nos martyrs ont versé dignement leur sang et pour la protection de la démocratie que nous avons acquise chèrement“, lit-on dans cette déclaration.
Pour ces formations politiques, dont le PPRD de Joseph Kabila Kabange, ECIDé de Martin Fayulu, LGD de Matata Monyo et Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, depuis l’accession au pouvoir du chef de l’État Félix Tshisekedi Tshilombo en 2019, “le peuple congolais n’a guère observé la joie ni l’espoir de vivre un train de vie normal et la potentialité du sols et sous-sols de la RD Congo”.
Les membres de ces partis politiques regrettent de constater qu’aujourd’hui, le Territoire de Walungu est séparé des autres territoires et de la ville de Bukavu et cela suite à l’impraticabilite de la Route numéro 2, malgré la promesse du chef de l’État donne à la population de cette partie de la province depuis 2019.
” Devons-nous rappeller à Félix Tshisekedi de tenir sa promesse pour la population du Sud-Kivu et de Walungu en particulier ?
Les jeunes finissent les études sans emplois, les enseignants, les infirmiers et autres fonctionnaires de l’état sont payés à monnaie de signes et d’autres non payés”, regrettent-ils.
” Chose étonnante même nos vaillants militaires meurent sur le front de de bataille mais payés avec un salaire très indécent, le peuple souffre d’une grande misère qui fait que le kwachiorkor rentre chez les jeunes enfants, le taux d’échange est volatil, le chômage des jeunes les expose aux boissons fortement alcoolisées et à l’oisiveté, etc”, ajoutent les partis politiques d’opposition dans le territoire de Walungu.
Pour eux, l’échec du pouvoir actuel et celui du président de la république Félix Tshisekedi Tshilombo est justifié par la montée des forces des groupes armées notamment le M23 et compagnie, à l’Est de la République Démocratique du Congo.
” Constatant que son mandat présidentiel tant vers le bout conformément aux dispositions de la constitution en vigueur, conscient de cette réalité, son régime n’a aucune issue pour tremper le peuple Congolais dans leurs mensonges habituels”, indiquent ces partis politiques d’opposition.
Toutefois, les partis politiques PPRD, ECIDé, LGD et Ensemble pour la République dans le territoire de Walungu demande à la population de s’unir pour mettre fin au plan ” diabolique concocté par Monsieur Tshilombo Tshisekedi Félix, visant à modifier ou à changer notre constitution dans l’objectif de se maintenir au pouvoir et de balkaniser notre pays la RD Congo”.
” L’heure est grave, Il est impérieux de rappeler à notre peuple que la constitution en question a été conçue par des éminents citoyens congolais et adoptée par celui – ci au référendum en février 2006″, insitent-ils.
Il sied de rappeler que le chef de l’État Félix Antoine Tshidekedi Tshilombo Tshilombo, lors d’un de ses discours pendant qu’il fut dans le camp de l’opposition, avait exprimé ses compliments en encourageant les compatriotes à empêcher toute démarche de nature à apporter des modifications ou changement de cette même constitution, laquelle est aujourd’hui considérée comme une constitution des étrangers par certaines personnes.
” Cette constitution constitue-t-elle le frein aux fléaux de détournement des deniers publics, observés à nos jours avec une fréquence intarissable ?
La constitution a-t-elle permis au au Chef de l’État Félix Antoine Tshidekedi Tshilombo de faire intégrer unilatéralement notre pays à l’EAC ?, une communauté constituée majoritairement par les systèmes ennemis de notre pays, c’est ce qui nous exposerait à une éventuelle balkanisation”, conclut-ils.
Rédaction