L’un des candidats gouverneurs de la province du Sud-Kivu à l’élection du 26 mars prochain, Telexy Rubuye, semble rencontrer l’unanimité des jeunes du Sud-Kivu. Ce quinquagénaire entrepreneur depuis des décennies s’est engagé résolument à la promouvoir le développement de la province à travers en tant que Gouverneur.
Dans un entretien avec Kivuavenir.com, le politologue Augustin Ntayitunda affirme que le candidat gouverneur qui a déposé son dossier en indépendant capitalise toutes les chances pour être élu à la tête de l’Exécutif du Sud-Kivu pour multiples raisons.
« L’opinion publique des jeunes et des organisations de la société civile ne sont pas convaincues de nouvelles alliances politiques contre nature ; ce qui est un atout pour ce candidat. Il suffit de se référer aux différentes correspondances de ces structures dans lesquelles les acteurs fustigent une forme de cogestion népotiste contre nature », confie-t-il.
« Face à des candidats au sein de coalitions non unanimes et dont les divisions internes n’augurent pas l’unité et le consensus des élus provinciaux et électeurs membres de ces coalitions » poursuit l’analyste politique, « Telexy Rubuye profitera, certes, de ces divisions implicitement internes pour créer un nouveau consensus, gage d’une stabilité et d’une cohabitation des institutions provinciales ».
Pour espérer gagner ce poste, des partis politiques ont convenu pour une gestion partagée. Le politologue souligne que seul Télexy Rubuye pourrait mettre sur pied un nouveau système de gestion de la province.
« Avec les alliances actuelles, le danger est qu’au niveau du législatif, il n’aura d’opposition et l’exécutif inféodé à l’assemblée provinciale et vice-versa, notre province risque de connaitre les mêmes problèmes qu’avant. Le candidat gouverneur Rubuye semble le seul candidat qui peut assurer un minimum d’équilibre et de séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif provincial en sa qualité d’indépendant », rassure Augustin Ntayitunda.
Pour lui, ce candidat « plein de charismes porte l’espoir d’un changement longtemps rêvé au Sud-Kivu puisque n’ayant aucune couleur. Dès lors, on peut affirmer qu’il est le seul candidat qui ferait l’unanimité », affirme-t-il.
Jean-Marie M