La décision du bourgmestre de la commune de Kadutu, Joseph Munyabeni Nyembo, ressuscite des réactions dans le chef de certains jeunes entrepreneurs exerçant leurs activités dans des boutiques et publiphones.
Cette décision de l’autorité communale de Kadutu fixant l’heure de fermeture pour les détenteurs des kiosques et publiphones de l’entité semble mal interprétée par certaines personnes de la commune de Kadutu.
S’exprimant au micro de kivuavenir.com, certains détaillants de cette partie de la ville de Bukavu renseignent que le bourgmestre devrait chercher d’autres mesures et non celles interdisant les activités à plus de 18h.
Ils laissent attendre que c’est dans les environs de 18h où ils sont beaucoup de clients du fait que, ajoutent-ils, les gens qui reviennent dans leurs activités le soir, ils profitent pour acheter quelques articles au quartier et le long de la route.
“C’est une mesure qui ne nous avantage pas étant donné que c’est à partir de cette heure (18h) que nous commençons à récolter nos 200 francs congolais des clients qui viennent soit aux marchés et d’autres dans différents business. Plutôt le bourgmestre devrait chercher d’autres stratégies en renforçant les agents de l’ordre pour sécuriser la population car nous, nous trouvons que cette mesure semble une tracasserie pour nous jeunes entrepreneurs”, renseignent ces derniers.
D’autres réintègrent la même options en augmentant qu’aucun pays ne peut prendre une telle décision.
“Quel pays au monde où on peut arrêter les activités encore génératrices dans les heures pareilles et pourtant la plus part de la population à ces heures sont dans le qui cherche”, ont souligné certains jeunes rencontrés.
Quant aux boutiquiers, le jeune Tonton parle d’une violation de la loi. Soulignant de même que tout congolais est libre de circuler dans son propre pays et exercer ses activités dans une sécurité assurée par l’État.
Il se demande comment le bourgmestre peut prendre des décisions pareilles sans pour autant consulter ses administrés et les concernés et mettre en place un plan pouvant les sensibiliser pour respecter les décisions.
L’autre boutiquier pense que cette dernière semble êtrec une nouvelle insécurité que le bourgmestre veut semer dans le milieu et pourtant surtout nous vivons dans des quartiers où le taux du jour ne nous permet pas d’être à la maison avant cette heure.
“Cette mesure serait pour nous difficile de s’adapter et facile si nos autorités nous montraient l’endroit où l’on peut se ravitailler et résoudre nos problèmes. Que le bourgmestre cherche un autre plan pour nous sécuriser et non des décisions qui vont nous amener à la division”, ont conclu ces jeunes entrepreneurs.
Prince Ombeni