La décision prise par le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, celle suspendant et radiant certains de ses animateurs ne cessent de susciter des réactions.
C’est le cas par exemple du cadre de concertation provincial de la société civile du Sud-Kivu qui vient de réagir à cette décision de la société civile.
Dans une déclaration rendue publique ce lundi 14 mars 2022 dans la ville de Bukavu, Zozo Sakali Président de cette structure citoyenne s’est dit profondément déçu de suivre par le canal des réseaux sociaux et médias locaux, les agissements et insultes en l’endroit des animateurs des différents noyaux de la société civile du Sud-Kivu.
Il indique que cette façon de faire de la part de certains membres du bureau de coordination de la société civile ne vise que salir l’image de cette structure citoyenne mais également poursuit ce cadre, va faciliter la tâche aux politiciens qui cherchent à maintenir des troubles en province pour des intérêts égoïstes au détriment de la population.
Le président du Cadre de Concertation de la Société civile du Sud-Kivu dénonce ce qu’il qualifie de la confiscation de la souveraineté de l’Assemblée Générale repris dans l’article 25 de la charte de la société civile force vive et une violation flagrante du règlement d’ordre intérieur à ses articles 41 et 42 ainsi que de la théorie de l’ acte contraire.
« Le mandat à la société civile est électif et seule l’assemblé générale peut y mettre fin. Face ce qui précède, le CCPSC met en garde les fameux violeurs des dispositions de la charte et de la liberté d’expression des animateurs des noyaux et demande à ces aigris d’assumer les conséquences et responsabilités de leurs actes. Le CCPSC invite tous les animateurs des noyaux et sous noyaux de la société civile dans toutes les communes et des territoires de la province à poursuivre les actions de plaidoyer en faveur de la population et se désolidariser de ces fauteurs de troubles qui sont utilisés pour ternir l’image de la société civile du Sud-Kivu », fait savoir Zozo Sakali.
Sud-Kivu: la société civile sanctionne certains de ses membres et exclut définitivement Zozo Sakali
Il appelle également ces derniers (animateurs) d’initier une pétition pour exiger la tenue de l’Assemblée générale extraordinaire pour statuer sur les agissements politiques des certains animateurs du bureau et au besoin procéder à leur remplacement.
Ce dernier appelle par ailleurs les faitières, plateformes, composantes, noyaux et les mouvements citoyens à s’approprier le processus de la Table ronde pour le développement et la paix du Sud-Kivu qui d’après lui, s’est déjà engagé sur terrain pour ranger la province sur les objectifs de développement durable.
Il sied de rappeler que Zozo Sakali a été sanctionné et radié de la société civile par sa hiérarchie suite à plusieurs griefs porté à sa charge, dont le refus de se présenter au bureau de coordination pour présenter ses explications aux reproches lui faites par cette structure citoyenne pour ne citer que cela.
Claude Musengero