Le mois dédié aux droits des femmes mobilise les acteurs et actrices défenseurs des droits des humains mais quand il se clôture cela ne signifie pas que la question de défense de l’égalité des genres doit se mettre au frigo.
Cela veut dire que la lutte pour la promotion d’une société juste, équitable, une société où les droits des hommes et femmes sont respectés d’une manière équitable devrait continuer.
Elle devait continuer du fait qu’estiment certains observateurs, malgré la mobilisation des différents acteurs pour amener la société, les décideurs congolais à respecter les droits des femmes, dans la province du Sud-Kivu et dans presque toute la république en général, les droits des femmes sont violés.
Presque chaque jour les femmes sont victimes des violences basées sur le genre, elles sont victimes des illégalités dont la faible représentation dans les instances des prises des décisions, le non-respect de droit à l’héritage, la discrimination dans la scolarité.
La femme est un être humain au même titre que l’homme et cela la pousse à mériter du respect, de la protection de la part de leurs partenaires et différentes autres personnes.
Pour la secrétaire exécutive du Caucus des femmes du Sud-Kivu pour la paix, Solange Lwashiga, dans un entretien avec la rédaction de Kivuavenir.com le jeudi 31 mars 2022, jour de la fin du mois de mars dédié à la femme, des sensibilisations sur le respect des droits de la femme devraient se poursuivre.
Solange Lwashiga pense qu’au courant des autres mois qui restent, les parents devraient regarder comme traiter tous les enfants dont les filles et garçons d’une manière équitable, en les partageant les mêmes taches domestiques.
« Comme je venais de le dire par rapport au mois de Mars, il y a encore beaucoup de choses qui doivent être faites parce que jusque-là les droits des femmes ne sont pas respectés. Il y a des violences envers ces femmes. Ces violences sont au niveau des ménages, au niveau des institutions. On ne respecte pas la parité par exemple, on ne respecte pas la nouvelle loi sur la violence sexuelle, on ne respecte pas la résolution 1325 qui demande que les femmes soient prises en compte dans tout programme de paix, on ne respecte pas que la femme doit être respectée pendant et après la période des conflits », précise Lwashiga
Elle ajoute également que le mois de mars qui vient de se clôturer était pour interpeller et amener les autorités à se poser la question de savoir ce qu’elles ont déjà pour la promotion de la femme et le respect de ses droits.
Claude Musengero