Quelques mois soit huit (8) qui séparent les congolais aux nouveaux scrutins électoraux qui sont sensé etre organisé en 2023 sur toute l’étendue du territoire national.
Des doutes sont énorme par rapport à l’organisation de ces élections qui, ne reste qu’avec quelques mois avant d’entrer en 2023, année considérée comme électorale en RDC, du fait que le mandant du président actuel, Félix Tshisekedi Tshilombo, va devoir prendre fin.
En mission officielle dans la province du Sud-Kivu, Roger Bimwala, membre de la plénière CENI, en se prononçant à ce sujet, indique qu’il y a des contraintes par rapport à l’organisation des élections en RDC pour l’année prochaine.
« La feuille de route publiée en février par la CENI, le dit, démontre. La feuille de route reprend aussi les contraintes qu’il y a quand même quelques difficultés pour arriver à cette date-là. Si on arrive à contourner ces difficultés, on arrive à maitriser ces contraintes, on est sûr qu’on arrivera aux élections en 2023 », s’indigne Roger Bimwala
Malgré les doutes, les congolais ont encore la chance d’espérer voir les votes soient organisés l’année prochaine. Ceci du fait que la Commission Nationale Indépendante (CENI) travaille du jour au lendemain pour l’organisation de ces suffrages.
L’espoir des congolais aux élections en 2023 est justifié par la descende de certains membres de la plénière Ceni dans différentes province du pays pour organiser des cadres des concertations où certaines questions par rapport à l’organisation des prochains scrutins sont débattues.
Déjà ce lundi 25 avril 2022, un cadre de concertation s’est organisé dans la salle Concordia de l’archidiocèse de Bukavu entre la CENI, les partis politiques, les acteurs de la société civile, des étudiants et différentes autres organisations.
« J’ai été mandaté ici par le président de la CENI, son excellence Deny Kadima ainsi que la plénière pour expliquer ce que nous avons fait à travers notre feuille de route avec les points stratégiques pour respecter les échéances de 2023 ; et surtout pour écouter la population du Sud-Kivu sur les problèmes liés à l’organisation des élections en 2023.
C’était un grand moment d’échange, j’ai écouté, j’ai noté, il y a des questions, des débats, des discussions et je peux vous dire que ca était très enrichissant » renchérit ce membre de la plenière.
En ce qui concerne les mécanismes pour l’aboutissement et l’amélioration de la qualité électorale de ces élections, celui-ci fait savoir que cette institution d’appui à la démocratie réactualise la cartographie électorale. Ceci en recrutant des nouveaux agents qui pourront travailler au sein de cette institution.
« Quand je dis cartographie, je dis où seront les bureaux de vote, quelle distance où habite la population et les bureaux de vote, pour faciliter à ce que les élections se passent dans les meilleures conditions (…), conclut-il
Claude Musengero