Quelques heures avant le début du procès dit de « 100 jours », opposant l’ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat au ministère public congolais, les cadres et militants de l’Union pour la Nation Congolaise UNC s’attendent à un acquittement de leur président national.
Tous, mobilisés, les cadres, membres et militants de ce parti cher à Vital Kamerhe attendent avec patience la décision de la Cour d’Appel de Kinshasa, qui pour ces derniers, sera une bonne décision, celle de l’acquittement de leur autorité morale.
Le chargé de la mobilisation au sein de l’UNC/Kabare et représentant des députés non proclamés de ce parti au Sud-Kivu, Byumanine Rumesha Cuma, les proches de Vital Kamarhe espère que la « vraie justice » sera prononcé ce mercredi 11 mai 2022 afin que leur leader soit blanchi.
Pour nous donc, membres de l’UNC, nous espérons que le droit sera correctement lu ce 11 mai 2022. Nous nous attendons à voir les juges lire le droit à bon escient, persuadés qu’il n’y aura pas détournement intellectuel, tel que l’avait défini M. Kalubi, l’ancien président de la Cour Constitutionnel, qui vient d’être éjecté après avoir été promu, au lendemain du premier procès Kamerhe », fait savoir Byumanine Rumesha Cuma
C’est à lui d’ajouter en disant,
« Nous sommes, dès lors, en quête de la vérité, de la lecture correcte du droit pénal, convaincus que M. Kamerhe sera purement et simplement acquitté
de faits qui lui sont reprochés, de telle sorte qu’il puisse redevenir un citoyen éligible, un citoyen qui est prêt pour servir sa nation. Nous avons enduré deux ans de souffrance. Je crois qu’il est maintenant temps que l’UNC récupère, à la tête de son parti, le président qui lui est dû ».
Mobilisés nombreux, des cadres et militants de l’UNC reprennent espoir et se montrent optimistes quant à l’audience de ce mercredi, où la Cour d’Appel va à nouveau siéger pour rejuger sur la forme et le fonds, avec de nouveaux juges.
C’est ce qui donnera à Vital Kamerhe l’opportunité de mieux se défendre, d’autant que M. Jamal, le prestataire, avait reconnu avoir perçu « des fonds, élaguant ainsi la possibilité d’un éventuel détournement » estime ce cadre du parti cher à Vital kamerhe et notable de Kabare
Il faut dire que c’est ce mercredi 11 mai que démarre à la Cour d’appel de Kinshasa le procès en appel de Vital Kamerhe, relatif au dossier « détournement des fonds » destinés à l’exécution du programme d’urgence de 100 jours du président Félix-Antoine Tshisekedi ». Ce procès fait, en effet, suite à l’arrêt de la Cour de cassation qui a estimé que le droit n’a pas été respecté.
Jérémie Baraka