Les députés provinciaux du Sud-Kivu viennent de montrer leur incapacité de faire partir un ministre provincial qu’ils accusent de mauvais gestionnaire dans son ministère.
S’attaqués d’abord au gouverneur de province, Théo Ngwabidje Kasi, les députés ayant échoués, c’est le tour de faire la guerre aux ministres provinciaux et qui du restent se montrent aussi intouchables comme leur patron qui est le chef de l’Exécutif provincial du Sud-Kivu.
Tout, part de la motion de censure déposée et votée contre le gouverneur et tout son gouvernement, une motion avait été voté par une vingtaine de députés sur une trentaine qui était présente dans la salle de la plénière à Labotte en date du 2 décembre 2021.
Les élus provinciaux vont déclarer démissionnaire le gouvernement Ngwabidje 2 et la le gouverneur va faire Kinshasa om il va déposer son recours à la cour constitutionnelle et quelques 2 mois après la Cour va lui réhabiliter dans ses fonctions de gouverneur du Sud-Kivu.
Prenant en compte la décision de la justice, après le retour de Ngwabidje dans la province où il revient pour exercer ses fonctions, les députés provinciaux vont s’attaquer aux ministres alors, lesquels ministres se montrent aller dans la même philosophie que le gouverneur.
Il sera interpellé à l’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu, vers la fin du mois d’Avril 2022 pour exploitation illicite des minerais dans le parc national de Kahuzi Biega et dans certains autres coins de la province, le ministre provincial des hydrocarbures et Mines, Apollinaire Bulindi, va se défendre devant les députés à Labotte.
Après ses moyens de défense, il va citer son chef. Un vote se fait, Bulindi conserve son ministère parce que sur les 32 députés, 24 vont voter pour son départ, 7 députés contre son départ et un bulletin nul. Selon leur règlementation, au cas où 25 députés voterons pour son départ, à cet instant il devrait être un ministre honoraire.
Ngwabidje pour montrer qu’il est le numéro de la province, 24 après le vote de la motion, lui-même va révoquer son ministre Apollinaire pour lui demander de déposer son tablier et là le deuxième échec de la part des parlementaires se remarque.
Les représentants du peuple pour ne pas se limiter à cet étape, une autres motion se dépose au bureau définitif de l’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu et là, c’est contre la ministre provinciale de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, Géneviève Mizumbi, pour s’expliquer par rapport à la fixation de certains frais aux élèves finalistes et plusieurs autres griefs.
Interpellée aussi à la plénière de ce mercredi 11 mai 2022, devant les députés et les membres de son ministère venus pour l’accompagner, la ministre de tutelle s’explique pour répondre aux questions lui poser par ces accusés.
Une étape importante arrive et qui sera consacré au vote. Sue les 48 députés que compte l’organe délibérant, 46 sont présents. Des mésententes vont d’abord s’observer entre les députés eux-mêmes après que 4 députés vont se retrouver sans bulletins de vote et pourtant les bulletins étaient égal au nombres des députés.
Le vote va reprendre et à cette étape, sur les 46 votants, seuls 17 vont voter pour le départ de Géneviève Mizumbi et 29 vont dire qu’elle reste à ses fonctions ; en votant contra la motion.
La voix du plus fort est toujours la meilleure et que les meilleurs l’emportent, dit-on, Mizumbi reste à la tête de ce ministère. Le troisième échec de ces derniers s’observe. L’échec de ces trois motions montre que le gouverneur donne une leçon aux élus provinciaux en les montrant qu’ils ne sont pas à mesure de se dire qu’ils peuvent prendre une décision décisive dans la province. Les représentants de la population seraient-ils corrompus.
L’avenir nous en dira plus.
Il faut noter que le gouverneur avait fixé les frais de participation aux examens d’Etat à 47 dollars américains dans toute la province. Un autre arrêté viendra avec une réduction de 4.5 dollars américains sur les 47 $ de l’ancien arrêté, chose qui va être alors 42.5 $ en lieu et place de 47$
Claude Musengero