L’Action des Jeunes révolutionnaires pour l’Equité Citoyenne AJREC en province du Sud-Kivu demande au président de la République d’appliquer la voie de la force de défense pour l’honneur de la patrie et veiller sur les infiltrés, même au sein des Forces Armés de la République Démocratique du Congo.
Cet appelle est contenu dans une correspondance adressée au chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en rapport avec l’occupation illégale d’une partie du pays par les rebelles du M23, et dont la rédaction de Kivuavenir a consulté ce jeudi 22 septembre.
Dans ce document, les jeunes révolutionnaires se disent préoccupés de la situation sécuritaire devenue précaire dans la partie Est pays, malgré l’Etat de siège instauré dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Cette structure des jeunes regrette de constater que les revendications des agresseurs traduisent aujourd’hui le schéma malicien du plan de la balkanisation de la RD Congo, appuyé par certains pays voisins, dont le Rwanda et le Burundi.
Au vu de cette situation, AJREC demande au président de la république de sursoir toutes négociations envisagées par le gouvernement avec les groupes des envahisseurs et terroristes du M23.
« D’affecter un budget conséquent dans le secteur de défense, mais aussi d’initier une ordonnance présidentielle portant formation paramilitaire forcée à tout congolais de jeune âge à partir de la 7ème école de base, en mettant un accès particulier sur la diplomatie sécuritaire », insiste cette structure des jeunes révolutionnaires.
L’Action des Jeunes révolutionnaires pour l’Equité Citoyenne AJREC appelle cependant le peuple congolais à se prendre en charge pour récupérer Bunagana entre les mains des envahisseurs depuis de 70 jours.
Outre cela, Cette structure des jeunes révolutionnaires et en vertu de l’article 58 de la constitution de la RD Congo, condamne avec fermeté la dilapidation des recettes de l’Etat aux avantages des certains, qu’elle qualifie des groupuscules de citoyens congolais.
« Nous citons notamment les parlementaires, les membres du gouvernement ainsi que les membres du cabinet du chef de l’Etat, pendant les militaires au front sont dépourvus des motivations et d’autres couches sociales sont en souffrance », regrette L’Action des Jeunes révolutionnaires pour l’Equité Citoyenne AJREC.