Le cercle sportif de walungu est dans la phase des play-offs comme tant d’autres entités subdelegataires de la ligue de football du Sud-Kivu.
Ce samedi 1er avril 2023, la deuxième demi-finale de la phase des play-offs était au rendez-vous au terrain de Kashanja en territoire de Walungu et qui opposait le Football Club Weza à la Jeunesse Forte de Kaniola.
Fort malheureusement la rencontre n’a pas connue une fin normale après plusieurs irrégularités attribuées à l’arbitrage.
D’abord la partie commence avec contestation de l’arbitrage de son état de santé connaissant que le football est basé sur la qualité physique.
Handicapé de sa naissance ce qui, d’ailleurs ne lui permet pas d’arbitrer un match de football et cela a été remarqué pendant le match en affichant plusieurs erreurs par manque de rapidité dans ses décisions et absent lors des actions chaudes en étant loin de là où la faute a été commise.
En difficulté de courir par manque de souffle dans les deux parties du terrain, il a été l’ombre de lui même dans certaines décisions qui lui échappée pendant le match.
Monsieur Baderha l’arbitre du cycle d’orientation d’entité de Mugogo préféré comme arbitre central a été hors de la première action, alors qu’un joueur de Weza revenait d’une position de hors-jeu puis le même joueur a touché le ballon jusqu’en marquant le but, une action qui a failli suscité la tension dès l’entame de la partie n’ayant pas fait la loi numéro 2.
« L’arbitre du jour n’ayant pas à son bon état de prendre des décisions au mieux de ses capacités conformément aux lois du jeu et dans l’esprit du jeu », soupçonné par les fanatiques de la JFKA, qu’il ne ressemble pas une église au milieu du village mais plutôt un camicase.
La partie va se poursuivre mais avant la pause une action s’est produite dans le cas de la Jeunesse Forte de Kaniola et il fait sembler puisqu’il était loin de l’action et pourtant la loi est claire que la meilleure position est celle d’où l’arbitre peut prendre la bonne décision en étant soit à neuf mètres de l’action.
Ce qui, d’ailleurs donne aux spectateurs de conclure comment quelqu’un qui est à la distance de quarante mètres peut voir une action?.
A la reprise de la deuxième période, les esprits montent dans les deux cas, d’abord un arrêt de 15 minutes a été observé par contestation de la part du Football Club Weza pour réclamer le contrôle des joueurs et pourtant le match était déjà en cours.
Du coup, l’équipe de Kaniola en pleine surface de vérité, occasionne une faute en pleine surface mais comme l’arbitre Baderha n’arrivait pas à sillonner le terrain de son état d’incapacité physique, comme le règlement le prévoit que ce dernier doit se retrouver à neuf mette de l’action n’avait pas siffler cette action pourtant l’attaquant de la Jeunesse Forte de Kaniola était touché en pleine surface.
Quoi d’espérer dans le cas de l’équipe de Kaniola qui relève le système « kimujini», un terme connu à Walungu, que l’arbitre n’est pas impartial.
Selon les fanatiques de la Jeunesse Forte de Kaniola « la façon dont on joue au football et dont un match est arbitré devrait être identique sur chaque terrain de football, de la finale de la coupe du monde à un match dans le petit village » , comment un arbitre peut gâcher la fête ainsi ! C’est anormal.
Le match s’emballe dans les deux cas, d’abord côté JFKA, les assauts offensifs se multiplient mais le manque des automatismes fait tarder les choses pour revenir dans le match.
Les fanatiques de la JFKA y croient à travers des actions produites en applaudissant ses joueurs, une ambiance visiblement au terrain, qui était rempli des fanatiques venant dans différents coins et recoins du territoire de Walungu.
L’organisateur n’en tient pas compte des tensions et, qui devait tenir compte de la sécurité dans le terrain pendant le match en constatant les comportements des fanatiques.
Dès la 68e minute un joueur de la Jeunesse Forte de Kaniola perd la balle et Weza en profite pour lancer le capitaine Ishara, qui au départ était dans une position litigieuse mais l’arbitre en étant loin et le terrain très vaste siffle sans que le son du sifflet ne soit attendu et malgré l’intervention du latéral droit de la JFKA, le joueur Adolphe gagne le duel mais qui sera bousculer, et quoi que cela l’arbitre confond la faute au duel puisqu’il n’arrivait pas au lieu de l’action et le but arrive pour weza (2-0).
Et les fanatiques de la JFKA n’ont pas digéré cette décision arbitrale, qui de suite le terrain sera envahi jusque même en voulant toucher l’arbitre.
La tension monte au terrain dans les deux cas et l’arbitre sera obligé de quitter le terrain pour raison d’agression des fanatiques.
Le football étant un élément fédérateur, le cercle sportif de walungu a passé à côté des règlements généraux et sportifs pour choisir un handicapé pour arbitrer un match de football et par conséquent les échauffourées ont caractérisé ce match.
N’ayant pas l’idée du niveau de ce match connaissant la rivalité entre ses deux équipes, le cercle sportif de walungu par manque d’organisation, a été à l’origine de ce qu’on a vécu bien que les décisions arbitrales reposent sur l’opinion de l’arbitre qui décide de prendre des mesures appropriées dans le cadre des lois du jeu mais les erreurs étaient partagées.
« Les lois du football sont relativement simples par rapport à celles de la majorité des autres sports collectifs mais étant donné que de nombreuses situations sont subjectives et les arbitres sont des humains, il arrive que certaines décisions fassent débat dans un certain rendez-vous sportif», ce qui d’ailleurs a été constaté.
C’est vrai que l’arbitre doit s’appuyer sur les lois pour répondre avec fermeté aux joueurs effectuant des gestes trop agressifs mais l’arbitre Baderha à complètement passé à côté du match par manque d’efficacité mais aussi l’autorité dans le match en confondant l’applicabilité des lois du jeu.
Deuxième aspect, un match doit être sécurisé pour permettre l’arbitre et autres personnes impliquées de faire son travail mais il s’est remarqué que l’entité n’a pas fait allusion à la sécurité.
Un terrain de football sans enclos, on autorise de jouer sans sécurité et surtout un match interdit aux cardiaques devrait être sécurisé afin de permettre le bon déroulement.
En attendant la décision de l’organisateur, la finale est prévue ce lundi 3 mars entre le football club Espoir à l’un du match d’hier, qui opposait Fc Weza à la Jeunesse Forte de Kaniola.
Prince Ombeni