Les acteurs de la société civile dans la commune d’Ibanda alertent les autorités à tous les niveaux sur la situation que traverse actuellement les enfants de l’exe couple Amulezi Balezi Eric et Madame Furaha Musobo Rosine.
Murhula Machumbiko, vice président de cette structure citoyenne l’a dit ce samedi 1er avril, après plusieurs alertes des enfants de ces derniers.
Notre source souligne que depuis la dissolution de l’Union congugale entre Amulezi Balezi Eric et Furaha Musobo Rosine par le tribunal de paix de Bukavu, en date du 20 mars 2019, les enfants de ces derniers vivent dans des conditions difficiles.
La société civile noyau communal d’Ibanda ajoute que dès l’annonce du jugement de l’affaire qui opposé Amulezi Balezi Eric à son ex femme Furaha Musobo Rosine, l’homme n’a respecté aucune décision prise par le tribunal de paix de Bukavu siégeant au premier degré
Elle cité entre autre, l’allocation des Enfants de la pension alimentaire mensuelle, de l’équivalent en franc congolais de 200 dollars américains et le payement des frais scolaires mensuels de chaque enfant, les soins de santé toute les fois qu’il en voudra, ainsi qu’au payement d’un loyer mensuel de l’équivalent en Francs congolais de 150 dollars américains.
Selon cette structure des défenseurs des droits de l’homme, le goûte d’eau qui a fait déborder la vase, c’est la décision prise par l’époux, seule de vendre l’immeuble situé sur l’avenue Jean Miruho au quartier Panzi sans les consentements de son exe l’épouse, pourtant selon la société civile et plusieurs documents du tribunal consulté par la rédaction de Kivuavenir, le tribunal avait déjà ordonné la liquidation de leur régime matrimoniale traduite par le partage équitable de leur immeuble couvert par le certificat d’enregistrement Vol.FB127,FOLIO 1160 du plan cadastral de la commune d’Ibanda établi en date du 26 mars 2007, après avis de l’expert et vente à raison de la moitié chacun de cedit bien commun, chose que le nommé Amulezi Balezi Eric n’a pas respecté, regrette la société civile d’Ibanda.
Au vu de la situation actuelle que vive les enfants, car étant abandonné 4 ans déjà, Murhula Machumbiko demande à Madame le procureur générale du Sud-Kivu et aux organisations qui défendent les droits de la femme et des enfants de faire cette question une priorité, afin de trouver une solution de paix pour la protection de la partie l’aise, dont madame Furaha Musobo Rosine et ces Enfants.
Toutefois, la société civile d’Ibanda rencomande;
” Avant la vente de ce patrimoine, car c’est la seule maison qu’à cette famille, il faut un dialogue entre toutes les parties prenantes pour se fixer le prix. Que la justice puisse revoir la décision de divorce, étant donné que les enfants ne sont pas protégés par la justice”, souligne Murhula Machumbiko.
A lui d’ajouter que ;
” La vente de cet immeuble/maison ne revient pas au tribunal de grande instance, mais plutôt au tribunal de commerce, et cela après les enquêtes et concentements des deux parties. Que la justice soit partielle pour éclairer cette famille et sauver la vie des enfants déjà abandonnés. Les doits des enfants sont obligatoires dans toutes les décisions de la justice”.
La rédaction