Les bruits des bottes ne cessent de retentir dans les hauts et moyens plateaux d’uvira- fizi – Itombwe avec comme cortège des malheurs, le drame humanitaire, le déplacement massif de des populations, et cela il y a déjà deux décennies.
Ces propos emanent du jeune patriote congolais Edson Muragizi, après une évaluation de l’état de lieu de la situation vecue dans les hauts plateaux uvira-fizi- itombwe, en province du Sud-Kivu.
Selon notre source, les conflits communautaires dans cette partie de la province, est aujourdhui entrain de contrain de contraidre les populations de ces entités de vivre comme des réfugiés, pourtant ils sont dans leur propre pays.
« Les morts comptés par milliers, les brisement du tissu social de cohabitation entre toutes nos communautés, les pillages de nos bétails, la destruction méchante de nos champs et récoltes, les incendies à répétition de nos villages, les viols répétés de nos mamans, surs et filles, la démolition des infrastructures de base, notamment des écoles, centre de santé, Églises et autres », regrette Edson Muragizi.
Par ailleurs, ce jeune patriote souligne que ces conflits communautaires sont non seulement à la base de la destruction des écosystèmes de la faune, de la flore et de l’environnement, mais aussi egalement avec comme conséquence de freiner le développement, en ouvrant la porte au sous développement, lequel contribu à la pauvreté et la souffrance des populations.
Voulant savoir, a qui profite réelement ces conflits, Edson Muragizi, pense que toutes les communautés sont perdantes et victimes, et cela depuis le début de ces conflits inter ethniques dans ces milieux, jusquau stade au stade.
« Nous venons d’hériter de la pauvreté et des divisions orchestrées par des tireurs de ficelles venant de l’extérieur comme de l’intérieur du pays servant du démon de la division à savoir le fil ethnique, tout ceci pour nourrir leurs propres intérêts égoïstes », souligne-t-il.
Toutefois, ce jeune patriote estime que pour faire sortir les communautes des hauts et moyens plateaux d’uvira- fizi – Itombwe dans ces gouffres et se debarrasser de ces conflits, le necessaire serait de mettre en premier lieu une culture de la paix, de la cohabitation pacifique entre toutes les communautés, en fin de mettre l’ennemi hors d’état de nuire.
« A cette occasion nous appelons tous les fils et filles des hauts et moyens plateaux d’imiter les exemples frappants d’un de nos fils, Ministre d’État Alexis Gisaro Muvunyi, qui fait toujours de la cohabitation pacifique de l’amour du prochain et de l’amour de la patrie son cheval de bataille en vue de s’inscrire dans la ligne dictée par le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à travers le slogan le peuple d’abord », indique Edson Muragizi.
Il ajoute que pour y arriver, il faut;
« Bannir l’extrémisme, le radicalisme, la discrimination, la stigmatisation, l’exclusion et le refus de l’autre car ce sont là les armes dont se servent les manipulateurs pour semer des conflits entre communautés. Eduquer tous nos fils et filles à la culture de la paix en mettant à contribution les serviteurs de Dieu de toutes les Églises confondues installées dans nos milieux. Si nous ne recherchons pas la paix en observant minutieusement ces recommandations ci-haut émises, nous aurons tous contribué à la destruction des générations futures au profit de nos ennemis manipulateurs qui nous imposent cette guerre injuste et inutile qui a trop durée et dont nous subissons encore les conséquences désastreuses », conclut le jeune patriote Edson Muragizi.
Joël Mugisho