« Il est temps que chacun joue son rôle dans les limites fixées par la Constitution. Si la CENCO veut faire de la politique, qu’elle se constitue en parti politique comme le prévoit la loi, » a déclaré un cadre du MLC lors d’un point de presse à Kinshasa.
Cette sortie intervient alors que la CENCO multiplie ses prises de position sur la gouvernance du pays, les processus électoraux, ainsi que sur le respect des droits humains et des institutions démocratiques. Des positions saluées par une partie de la société civile, mais jugées « partisanes et intrusives » par certains acteurs politiques, notamment au sein de la majorité présidentielle.
Le MLC, tout en reconnaissant le rôle historique de la CENCO dans les moments de crise nationale, estime qu’il est inacceptable qu’une structure religieuse dépasse son mandat pastoral pour s’ériger en « acteur politique de l’ombre ».
Pour l’heure, la CENCO n’a pas officiellement réagi à cette déclaration du MLC. Mais au sein de l’opinion publique, la question relance un débat plus large sur la frontière entre engagement citoyen et militantisme politique dans les milieux religieux.




















































