Après plusieurs étapes dans les provinces du Maniema et du Sud-Kivu, le sénateur à vie séjourne actuellement à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, où il multiplie les rencontres à huis clos avec diverses figures politiques, coutumières et religieuses de la région.
Selon des sources proches de son entourage, ces consultations s’inscrivent dans le cadre d’une évaluation du climat sociopolitique national et des enjeux à venir pour la plateforme politique qu’il a fondée, le Front Commun pour le Congo (FCC). Joseph Kabila s’est notamment entretenu avec des anciens gouverneurs, des parlementaires provinciaux, ainsi qu’avec des représentants de la jeunesse et de la société civile.
Des observateurs notent que cette démarche intervient à un moment stratégique, alors que l’opposition peine à parler d’une seule voix, et que des voix s’élèvent pour réclamer un leadership plus affirmé face à l’actuel régime du président Félix Tshisekedi. Bien que Joseph Kabila n’ait pas encore pris la parole publiquement depuis le début de sa tournée, ses déplacements suscitent de nombreuses spéculations sur un éventuel retour en force sur la scène politique nationale.
À Bukavu, des foules de partisans ont été observées aux abords des routes empruntées par l’ancien chef de l’État, scandant des slogans favorables à un « redressement de la RDC sous la vision kabiliste ». Certains cadres du FCC laissent entendre que ces consultations pourraient déboucher sur des annonces majeures dans les prochains mois, voire sur une recomposition des alliances politiques en perspective des élections locales et provinciales prévues en 2026.
Pour l’instant, Joseph Kabila reste fidèle à sa discrétion habituelle. Mais son activisme dans les provinces de l’est, autrefois ses bastions politiques, relance le débat sur son rôle futur dans l’arène politique congolaise.




















































