Albert Jomba, promoteur du complexe scolaire nova Stella et figure clé des questions et débats de société au sud Kivu l’a fait savoir, lors de la journée internationale des droits de l’enfant, célébrée le 20 novembre de chaque année.
Selon cette voix des droits des enfants, malgré la gratuité de l’enseignement de base, plusieurs défis demeurent, notamment le déplacement des enfants à la suite de l’insécurité.
Il a indiqué que ces défis mettent à mal les conditions d’une scolarité normale dans ces contrées.
Albert Jomba estime nécessaire que les parties en Conflits ( gouvernement de Kinshasa et l’AFC-M23) rétablissent la paix pour garantir le respect des droits de l’enfant.

« Il y a encore un écart par rapport à la protection, à l’éducation et à la promotion des droits de l’enfant dans notre communauté. Le droit à l’éducation est garanti par la loi, mais vous serez étonnés de constater qu’en réalité, sur le terrain, ce n’est pas seulement dans la ville, mais aussi dans les territoires, qu’il y a plusieurs écoles qui ont connu de sérieux problèmes », souligne t-il.
Il a en outre rappelé que de nombreux enfants n’ont pas étudié l’année dernière et d’autres n’ont jamais regagné le chemin de l’école pour l’année scolaire ici en raison des difficultés liées à l’occupation des localités par les groupes armés, leur empêchant de bénéficier de leurs droits à l’éducation.
« Non seulement ceux qui sont restés dans leurs régions d’origine, mais aussi ceux qui ont été déplacés vers des zones hôtes. Même si la gratuité est garantie dans les écoles primaires, le défi demeure l’emplacement des écoles », a poursuivi le promoteur du complexe scolaire nova Stella.
Par ailleurs, il a souligné que l’effectif maximal dans une salle de classe devrait être de 45 enfants par enseignant.
Mais aujourd’hui, la situation est véritablement pléthorique, avec des enfants traumatisés par les circonstances de guerre et surtout que, les enfants qui ont quitté leurs milieux de vie ( territoires) vers les villes ont été accueillis dans nombreuses écoles de Bukavu où ils ont pensé vivre moyennement en Paix.
« C’est aussi un appel pour nous à interpeller le gouvernement congolais», a-t-il regretté.
Christian Balemba






















































