Dans une déclaration devant la presse de Goma, cette structure des observateurs volontaires et indépendants ressortissants de Masisi se dit être préoccupé de la restauration d’un nouveau leadership dans le processus d’exploitation artisanale des minerais dans leur territoire.
En avant Masisi dénonce par ailleurs la mobilisation de la mine de Masisi par certains opérateurs économiques au détriment de la population locale, l’exploitation des jeunes creuseurs qui périssent suite à des éboulements, le manque d’une étude approfondie sur les périmètres d’exploitation dans le Masisi, le mauvais état des routes de desserte agricole, et bien d’autres.
Ce mouvement condamne à cette occasion les conflits entre les coopératives minières notamment la ressente dissidence entre la COOPERAMMA et SMB, deux principales coopératives oeuvrant dans le territoire de Masisi.
Selon Kand MUNGUIKO, l’un des membres de En avant Masisi, l’intégration des communautés de base dans la gestion des ressources minières pour les intérêts communs doit être un cheval de bataille des toutes les coopératives qui exercent dans le Masisi. Celui recommande aussi un espace d’échange entre les services étatiques, les détenteurs des titres, les coopératives minières, le barza communautaire, pour une évaluation régulière et un suivi adéquat des problèmes liés à l’exploitation minière à Rubaya et dans le Masisi en générale.
En avant Masisi recommande vivement aux coopératives minières d’utiliser la main d’oeuvre locale et qualifiée pour l’encadrement de la jeunesse.
Paulin AGANZE