Dans un tweet publié ce 1 février, cet élu de la circonscription électorale de kalehe explique les difficultés que traversent les députés provinciaux de toutes les assemblées provinciales du pays.
” Les assemblées provinciales de la République doivent-elles totaliser combien de mois d’impaiement pour que la situation des députés provinciaux, du personnel politique et administratif préoccupent la magistrature suprême?” s’inquiète Amani Kamanda Jacques.
Cette situation d’impayement explique la passivité des deputes provinciaux pendant cette vacance parlementaire où les électeurs les attendaient dans leurs différentes circonscription pour leur rendre de compte. Les présidents de toutes les assemblées provinciales de la République s’étaient réunis au tour de la question liée au social des députés provinciaux, cette situation était at l’ordre du jour de l’Assemblée générale des présidents des assemblées provinciales du pays réunis en date du 22 janvier à Kinshasa. Pour la même occasion, ces élus provinciaux avaient dénoncé la manière dont ils sont traité pourtant le président de la république leur avait promu une solution urgente à leur problème. Ils se posent maintes question sur la réussite des députés provinciaux dans leurs missions respectives pourtant ils sont privés des moyens pour mener à bon escient leur mission. Ces députés appellent le président de la république de trouver une solution urgente à leurs problème.
” Comment les institutions provinciales vont travailler si elles ne sont pas dans de bonnes conditions de travail ? N’est-il pas une occasion que le Gouvernement central offre aux institutions provinciales d’être déstabilisées ? A qui profite l’état actuel des assemblées provinciales ? Pas des frais d’installation des honorables députés provinciaux, pas d’émoluments, pas des salaires des agents administratifs des assemblées! Est-ce que le chef de l ‘Etat Felix Antoine Tshisekedi est au courant de cette situation que traversent les assemblées provinciales ?”s’ interroge Amani Kamanda.
La question d’empâtement de députés serrait consécutive au manque de rétrocession de 8 qu’ont encaissées les provinces nous précisent un agent de l’État qui a requis l’anonymat.
Depuis le mois de décembre, début du vacance parlementaire qui coure jusqu’au mois de mars, les députés sont inactifs dans leurs circonscriptions électorales respectives sauf quelques uns qui ont quelques moyens.
Pascal Kamanzi