Après une crise au sein du parti politique Union pour la Nation Congolaise au Sud Kivu, la jeunesse a adressé une correspondance du Mea Culpa à l’égard des députés nationaux de leur parti et reconnaissent avoir été manipulé. Ces militants de l’UNC disent reconnaitre leur faute et demandent infiniment pardon à leurs élus ainsi qu’à tous les mandataires de leur Parti. « On nous avait entretenu dans beaucoup de chose, et nous signifions notre regret et demandons pardons à nos députés nationaux, un pardon sincère chers élu, oublions les séquestrations, tous les messages de menace et déshonorant à votre égard » peut-on lire dans cette déclaration.
Ces jeunes appellent à l’unité du parti et accusent certains membres de l’UNC qui sont caractérisé par un esprit egocentrique, voulant à tout prix que toutes les nominations passent par eux.
« Nous étions entretenus pour que nous divisions le parti afin que certains se servent de cette division pour que toutes les nominations échappent au contrôle du parti, curieusement n’ont étaient servis que les frères, beaux-frères, amis de circonstances voir ceux des partis adverses et concurrents de notre parti (UNC). Ce pourquoi, ces fantômes mandataires œuvrent pour la disparation de l’UNC au Sud-Kivu» peut-on lire dans leur déclaration.
Ces jeunes exigent des explications au secrétaire général de leur parti Aimé Boji Sangara quant à leur interfédéral Richard Bunani qui est objet de menace et des moqueries de tout genre du jour au lendemain.
« C’est ainsi que nous voulons une lumière venant du secrétaire général et du Président National de l’UNC, Monsieur le secrétaire-général, est -il vrai que vous aviez interdit aux mandataires de cotiser parce que vous avez déjà désavoué l’actuel interfédéral Richard BUNANI et que vous ne voudrez pas qu’il fonctionne avec le moyen du parti ? » demandent ces jeunes.
Tôt le matin du jeudi 1 août 2019, les jeunes de l’Union pour la Nation Congolaise inter fédération du Sud-Kivu avaient entamé un sit-in au siège de leur parti en commune d’Ibanda.
Interrogés, ces jeunes accusaient le comité inter fédéral de la mauvaise gestion, de détournement des fonds et d’entretenir un climat de conflits entre les cadres du parti.
« Il est anormal que le parti soit maintenant dans la rue, chacun dans son coin décide sans mandat sous l’œil inactif du comité”, a dit un jeune en sit-in, avant que l’autre ne confirme que le départ de tout le comité est une solution. Nous accordons au comité de sage et au président national de l’Union pour la Nation Congolaise M. Vital Kamerhe 48 heures pour mettre en place un nouveau comité inter fédéral en province du Sud-Kivu », disait l’un de ces jeunes.
Incompréhension entre militants quant à la gestion de la province du Sud Kivu
En date du jeudi 19 décembre, L’Union pour la Nation Congolaise (UNC), inter-fédération du Sud-Kivu avait mis fin à toute collaboration entre son administration provinciale et le gouverneur Théo Ngwabidje Kasi. L’UNC-Sud-Kivu l’avait fait savoir dans une déclaration rendue publique,
Selon cette déclaration, le gouverneur de province n’accepte pas de collaborer avec les instances de l’UNC pour la désignation de ses mandataires.
« Le gouverneur de province Monsieur Théo Ngwabidje Kasi est allé chaque jour du mal au pire en nous blessant et en remuant continuellement son couteau dans nos blessures. Il n’a jamais accepté de collaborer avec les instances de notre parti dans la désignation des personnes censées nous représenter dans son gouvernement », soulignaient les 27 signataires de ladite déclaration.
Ils reprochaient, en outre, au gouverneur Théo Ngwabidje, la personnalisation de la gestion des affaires politiques et le manque de considération à l’égard des partenaires politiques
« Nous lui reprochons les griefs suivants : la personnalisation de la gestion des affaires politiques, la fraude et la tentative de débauchage, le mépris et le manque de considération à l’égard des partenaires politiques, malhonnêteté politique, le manque d’orthodoxie dans la gestion de la chose publique et l’incompétence politique », peut-on lire dans cette déclaration.
À en croire l’esprit de cette déclaration, le gouverneur Théo Ngwabidje s’appropriait les actions du programme de 100 jours du chef de l’Etat afin de justifier les taxes recueillies.
Le députe national, Amato Bayubasire contacté, souligna qu’une telle option n’est pas de la compétence de l’inter fédération.
« Je n’ai pas entendu le président national évoqué une telle option. Le parti national ne s’est jamais décidé de lever une telle option. Je comprends qu’ils ont des réclamations mais qui doivent être d’abord adressées au bureau national », avait déclaré.
En réponse à cette déclaration, Une autre frange du parti politique Union pour la Nation Congolaise dans la province du Sud Kivu avait marché pour soutenir la coalition qui gère la province (Theo Kasi et Fiston Malago) en date du 23 décembre. C’était pour contredire l’inter fédération et soutenir le gouverneur de la province du sud Kivu et son vice-gouverneur, dans cette marche, un mémorandum sera lis et deposer au gouverneur pour manifester le soutient de la jeunesse de l’UNC Sud – Kivu divisa encore plus ce parti qui du reste depuis la sortie du gouvernement provincial, des grognes et indignation s’y observe. Dans un camp on retrouve un petit groupe des satisfait proche du vice-gouverneur Fiston Malago Kashekere et de l’autre camp, des indignés porteurs des drapeaux proche du président fédéral sans pouvoir Richard Bunani.
La Rédaction.