Le député National Édouard Kyove, élu de la circonscription électorale de Lubero est sortit de son silence et s’exprimé sur la récente tournée effectuée par la présidente de l’Assemblée nationale, Madame Jeanine Mabunda, la situation sécuritaire en province ainsi que sur ses démarches menées pour servir sa base électorale.
C’était aucours d’un entretien tenu ce Dimanche 23 février avec la presse locale.
Au cours de son adresse à la presse, Plusieurs autres questions ont été décortiquées, c’est entre autre la situation sécuritaire sur toute l’étendue du pays et plus particulièrement en territoire de Lubero où continuent à reigener encore plusieurs poches d’insécurité suite à la présence des groupes armés qui selon lui imposent de l’ordre aux habitants suite à l’absence des forces loyalistes dans certaines localités à Masisi comme à Rutshuru.
Selon cet élu, plusieurs choses restent encore à faire au sein de la base et par les autorités d’autant plus que les populations arrivent à qualifier les tournées des politiques comme “tourisme” et pour lui c’est une question qui devrait interpeller l’opinion publique.
” Je crois que les institutions ont l’obligation du résultat, puisque les populations quand elles commencent à qualifier nos tournées de tourisme donc il y a encore beaucoup à faire et celà devrait interpeller toutes les institutions de la République c’est à dire que la population n’attends que les résultats, comprenez même qu’on peut faire autant des voyages qu’on peut mais s’il y a pas des résultat donc la population ne sera jamais convaincue qu’on est entrain de travailler” a déclaré le député Kyove.
Il en appelle aussi à la réhabilitation de différents centres de cantonnement qui pour lui semblerait aussi être à la base de l’insécurité à cause du non encadrement de certains éléments qui se rendent aux forces loyalistes et lesquels à la longue seraient entrain de vivre au dos de la population civile.
” Vous savez l’insécurité c’est comme une maladie on peut savoir quand elle a commencé mais on ne sait quand elle a eu fin et donc nous sommes entrain de nous démener à tous les niveaux pour que la paix soit une réalité. C’este comme dans le groupement Tama au Sud-ouest du territoire de Lubero, une localité contrôlée par les éléments du groupe Nduma et qui mettent du désordres à tous les côtés même les services étatiques congolais n’ont pas accès à ces zones ils commencent à rançonner la population et ils contrôlent des carrés miniers c’est un défis qu’il faudrait relever a-t-il ajouté.
Ce dernier appelle la population à faire toujours confiance aux institutions du fait que plusieurs démarches sont toujours menées par les institutions du pays pour que la paix retrouve sa place sur toute l’étendue de la RDC.
La rédaction